France, Île-de-France, Paris, Paris 1er Arrondissement, 17 boulevard de la Madeleine
75101
Madeleine (boulevard de la) 17
Eglise de la Madeleine ; Magasin Aux Trois Quartiers
Construction du magasin Aux Trois Quartiers, boulevard de la Madeleine, Paris, 1930
Commerce ; Scène de rue ; Passant ; Foule ; Route ; Métro ; Chantier ; Contre-jour ; Cadre dans le cadre
Album Willy Ronis n° 1
Tirage photographique
P0/63
P/1991/35
9135T000005
Île-de-France ; Yvelines ; Montigny-le-Bretonneux ; Médiathèque du patrimoine et de la photographie (fort de Saint-Cyr)
Donation affectée à la MPP en 2016
3x4
Tirage noir et blanc gélatino-argentique baryté ; Papier cartoline ; Montage en album
19,2x25,3
[Légende et texte de l’album] 1930, la Madeleine. Place de la Madeleine. J'ai toujours aimé le contre-jour, même quand je n'étais encore qu'un photographe amateur. J'étais protégé des rayons directs du soleil par les échafaudages des Trois Quartiers. J'ai attendu et puis, tout à coup, il est passé une voiture à cheval. Il y en avait tout de même assez peu dans la circulation en 1930. Dès le début de mon activité, j'ai utilisé plusieurs appareils. L'appareil 6,5 x 11 que m'avait offert mon père en 1926 s'est vite révélé inadéquat. Il utilisait de la pellicule huit vues ; il fallait donc recharger souvent et cela revenait cher. Le 6,5 x 11 est déjà un grand format. Dans la vitrine du magasin paternel, il y avait des appareils à vendre et, de temps en temps, mon père m'en prêtait un, si je promettais d'en prendre grand soin. J'avais ainsi adopté couramment deux appareils : un 4,5 x 6 et un 3 x 4. Le 4,5 x 6 permettait de prendre seize vues 4,5 x 6 sur un bobine 6 x 9 ; il possédait une focale de 75 mm. C'était un appareil Ikonta pliant à soufflet. Le 3 x 4 (Ikonta) permettait également de prendre seize vues de format 3 x 4 sur une bobine 4 x 6,5. De temps en temps, j'empruntais un appareil Ikonta 6 x 9 équipé d'un excellent objectif Tessar F : 4,5. Cette photographie est à tirer plein cadre. [Mention au dos du tirage] 5 ; P0/63
H
1930
Willy Ronis, Daniel Karlin, « Paris, éternellement », Paris, Hoëbeke, 2005 et 2014, p. 35 ; Françoise Denoyelle, « Le Siècle de Willy Ronis », Paris, Terre bleue, 2012, p. 38 ; Willy Ronis, Matthieu Rivallin, Ronan Guinée, « Willy Ronis par Willy Ronis, Le regard inédit du photographe sur son œuvre », Paris, Flammarion, 2018, n. p.
Tirage de référence