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Plateforme ouverte du patrimoine

Autoportrait aux flashes, Paris, 1951

Sujet de la photographie

Localisation

Localisation

France, Île-de-France, Paris, Paris 15e Arrondissement, 7 passage des Charbonniers

Code INSEE de la commune

75115

Adresse

Charbonniers (passage des) 7

Identification

Légende

Autoportrait aux flashes, Paris, 1951

Mots-clés

Intérieur ; Homme ; Reflet ; Flash ; Appareil photo ; Métier ; Cadre dans le cadre

Identité de la personne photographiée

Ronis, Willy (1910-2009)

Références des documents reproduits

Cote de conservation du document reproduit

Album Willy Ronis n° 2

Auteur

Photographe ou dessinateur

Description de la photographie

Éléments d’identification

Catégorie de phototype

Tirage photographique

Numéro donné par le photographe

D21/1

Numéro de versement

P/1991/35

Numéro du tirage

9135T000111

Lieu de conservation du tirage

Île-de-France ; Yvelines ; Montigny-le-Bretonneux ; Médiathèque du patrimoine et de la photographie (fort de Saint-Cyr)

Modalité d'entrée

Donation affectée à la MPP en 2016

Description technique du phototype

Format du négatif

6x6

Description technique du tirage

Tirage noir et blanc gélatino-argentique baryté ; Papier cartoline ; Montage en album

Format du tirage

26,1x19,5

Annotations présentes sur le tirage

[Légende et texte de l’album] 1951. Le flash est, comme la langue dans l'apologue d'Esope, la meilleure et la pire des choses. Tellement plus souvent la pire, à en constater les effets, que je décidais aussitôt que j'en acquis l'usage, d'étudier comment j'en ferais un auxiliaire docile (il en résulte quelques articles sur la question). En 1951, j'eus idée d'ajouter à l'ensemble d'illustrations déjà constitué un autoportrait réalisé avec deux flashes, ma personne étant disponible à volonté et le miroir assurant à la fois le schéma de l'expérience, le modèle et l'opérateur. Contrairement aux dispositifs actuels, où l'éclair est commandé par la pression du doigt sur le déclencheur, les systèmes de naguère, indirects, avaient la commande sur la torche porte-piles (il n'y a pas lieu ici d'entrer dans des détails plus techniques). Sur cette photographie, un côté du visage et le côté correspondant du torse reçoivent l'éclair d'une petite ampoule magnésique, de surcroît amortie par du papier calque (à cause de la proximité de la source). La main en l'air tient le porte-lampe auxiliaire (ampoule plus forte) qui éclaire violemment le plafond et assure l'éclairage indirect de la totalité du champ (ainsi que le verre dépoli du Rolleiflex dont l'objectif de visée nous renvoie l'éclairement). Tirage demandant un léger rééquilibrage (sur-exposer le côté illuminé du visage). Cadrage bilatéral. [Mention au dos du tirage] 111 ; 90 mm ; D21/1 ; 1951

Orientation du phototype

V

Datation et événements liés à l’image

Date de prise de vue

1951

Référence de publication de l'image

Willy Ronis, « Sur le fil du hasard », Paris, Contrejour, 1980, 1986 et 1991, 4e de couv. ; Willy Ronis, Pierre Barbin, « Willy Ronis par Willy Ronis » (cat. expo.), Paris, Association française pour la diffusion du patrimoine photographique, 1985, ill. 118-b ; Willy Ronis, Bertrand Eveno, « Willy Ronis Photo Poche n° 46 », [Paris], Centre national de la photographie, 1991, [Paris], Nathan, 2000 et Arles, Actes Sud, 2005, ill. 26 ; Willy Ronis, Peter Hamilton, David Elliott, « Willy Ronis, Photographs 1926-1995 » (cat. expo.), Oxford, The Museum of Modern Art Oxford, 1995, ill. 73 ; Willy Ronis, « Autoportrait », [Saint-Clément-de-Rivière], Fata Morgana, 1996, p. 25 ; Willy Ronis, « Derrière l'objectif de Willy Ronis, Photos et propos », Paris, Hoëbeke, 2001 et 2010, p. 128 ; Willy Ronis, Jean-Claude Gautrand, « Willy Ronis, Instants dérobés », Cologne, Taschen, 2005, p. 2 ; Willy Ronis, Marta Gili, Virginie Chardin, « Willy Ronis » (cat. expo.), Barcelone, Fundacion La Caixa, 2006, p. 21 ; Willy Ronis, Choi Mi-Li, Kathleen Grosset [et al.], « La Vie, grande inconnue » (cat. expo.), Séoul, Gallery Lumiere, 2007, p. 157 ; Willy Ronis, Bao Kun, Wang Baoguo [et al.], « Willy Ronis à Paris » (cat. expo.), Pekin, China Photographic Publishing House, 2007, p. 1 et 3 ; Willy Ronis, Marta Gili, Nathalie Neumann, « Willy Ronis, Une poétique de l'engagement » (cat. expo.), Paris, Democratic Books — Jeu de Paume, 2010, p. 6 ; Françoise Denoyelle, « Le Siècle de Willy Ronis », Paris, Terre bleue, 2012, p. 404 ; Müller, Markus, Gautrand, Jean-Claude, Gaude, Alexander, Willy Ronis : catalogue d'exposition, Berlin, Kehrer, 2013, p. 21 ; « Paris Ronis », Paris, Flammarion, 2018, p. 123 ; Willy Ronis, Matthieu Rivallin, Ronan Guinée, « Willy Ronis par Willy Ronis, Le regard inédit du photographe sur son œuvre », Paris, Flammarion, 2018, couv. et n. p.

Observations

Dans le texte des albums, Willy Ronis mentionne des articles qu'il écrit sur la lumière artificielle. Il s'agit de « L’éclair enchaîné », « Photo-Service Gevaert », n° 16, janvier-février 1950, d'un autre article du même nom dans « Photorama », n° 1, janvier 1952, ou encore de « L’éclair local », « Photo Cinéma » , mars 1953

Observations sur le tirage

Tirage de référence ; Deux tirages d'exposition 30 x 40 cm sont présents dans le fonds

Autoportrait aux flashes, Paris, 1951