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Plateforme ouverte du patrimoine

Église paroissiale Saint-Léon

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Léon

Titre courant

Église paroissiale Saint-Léon

Localisation

Localisation

Île-de-France ; Paris (75) ; Paris ; 29 rue Dupleix

Adresse de l'édifice

Dupleix (rue) 29

Références cadastrales

2014 DH 01 9

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1924 ; 1934

Commentaires concernant la datation

Datation par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description

Matériaux du gros-œuvre

Béton armé ; brique

Matériaux de la couverture

Tuile plate

Typologie de plan

Plan en croix latine

Description de l'élévation intérieure

3 vaisseaux

Typologie du couvrement

Voûte en berceau brisé ; cul-de-four

Typologie de couverture

Toit à deux pans ; bulbe

Commentaire descriptif de l'édifice

La Commission diocésaine lance en 1913 un concours pour la construction, dans le quartier Dupleix, d'une église paroissiale dédiée à saint Léon. L'architecte des monuments historiques Émile Brunet, élève d'Anatole de Baudot, en est le lauréat. La construction ne débute toutefois qu'en 1924, avec différentes tranches de travaux s'échelonnant jusqu'en 1934. L'architecte conçoit une église inspirée des édifices médiévaux, dans une vision rationaliste de cette architecture. Il met ainsi en place un plan en croix latine traditionnel : nef à deux bas-côtés, transept et abside en cul-de-four. La façade se distingue par une tour-porche surmontée d'un clocher en béton en forme de fuseau, inspiré du "stupa" des temples d'Indonésie, repris aux Pays-Bas, où l'architecte effectue un voyage pour étudier l'usage décoratif de la brique. L'église est en effet construite grâce à une structure en béton armé, mise en oeuvre par l'entreprise Hennebique et revêtue de brique jaune d'Alsace. Ces briques sont associées à des briques rouges dans un jeu de polychromie pour souligner les arcs, ainsi que pour former des motifs de damier ou de croisillons au moyen de différents appareils. La voûte de la nef est rythmée d'arcs légèrement brisés appuyés sur des piliers aux chapiteaux cubiques, sculptés de motifs végétaux par Pierre Séguin. Le transept est délimité par un arc triomphal décoré d'une mosaïque illustrant la vie du pape saint Léon. Le décor montre l'influence de l'Art déco avec les ferronneries des barrières d'autel et des gardes corps des tribunes réalisées par Raymond Subes. Pour les vitraux, Louis Barillet emploie des verres industriels coulés et imprimés, utilisant le même procédé que pour ses réalisations dans les villas de Mallet-Stevens. Le décor de mosaïque d'Auguste Labouret sur la façade et l'abside, aux teintes ocres rappelant les peintures murales médiévales, prévu dès le début du chantier, n'est réalisé qu'en 1942.

Technique du décor des immeubles par nature

Maçonnerie ; vitrail ; mosaïque

Indexation iconographique normalisée

Damier ; croisillon ; saint Léon Ier pape

Protection et label

Intérêt de l'édifice

À signaler

Eléments remarquables dans l'édifice

Clocher

Date de label

2011/11/24 : label patrimoine du XXe siècle

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'une association diocésaine

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2014

Date de rédaction de la notice

2014

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Préault Clémence

Typologie du dossier

Dossier individuel

Accès Mémoire

LABELXX-IDF