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Plateforme ouverte du patrimoine

Manoir, Le Plessis (Langoëlan)

Désignation

Dénomination de l'édifice

Manoir

Titre courant

Manoir, Le Plessis (Langoëlan)

Localisation

Localisation

Bretagne ; Morbihan (56) ; Langoëlan

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Guémené-sur-Scorff

Canton

Guémené-sur-Scorff

Lieu-dit

Plessis (le)

Références cadastrales

1937 G4 533

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Partie constituante non étudiée

Puits ; communs

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e moitié 16e siècle ; 4e quart 17e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

1er quart 18e siècle ; 4e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1709

Commentaires concernant la datation

Porte la date

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par travaux historiques ; attribution par travaux historiques

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Rouxel Louis (?, propriétaire ; commanditaire) ; Le Goff Julien (?, commanditaire)

Description historique

Manoir 17e siècle ; puits porte la date 1709. (1975)Le manoir du Plessis est signalé dès 1427 dans la réformation de la noblesse, appartenant à Typhaine de Coeteven (ou Coëtmeur ?), puis jusqu'à la réformation de la noblesse de 1536, où il appartient à René Fraval ; entre 1541 et 1575, Louis Rouxel sieur de Menezengal (ou Menegal en Guilligomarc’h) lui succède. Dès 1580, il revient à Adelice de Baud, dame de Kermerrien. Le manoir n'est pas mentionné dans la réformation de 1666, mais la vente de la sieurie le 21 juillet 1677 par Hyacinthe de Cosnoal, seigneur de Saint-Georges (en Nostang), à Julien Le Goff recteur de Langoëlan correspond sans doute aux travaux intervenus au 17e siècle.L'édifice apparait comme une construction du 17e siècle, mais il s'agit en réalité d'un manoir du milieu du 16e siècle comme en témoignent la cheminée à consoles obliques de la pièce ouest au rez-de-chaussée, la cheminée à colonnettes de la chambre est à l'étage, la présence de latrines extérieures en pignon, les portes en anse de panier de la façade principale, ainsi que la fenêtre à appui mouluré de la chambre est côté sud ; il serait alors oeuvre des Rouxel. Le manoir est "rhabillé"" dans la 2e moitié du 17e siècle pour Julien Le Goff : les façades sont reprises et régularisées en travées, avec adjonctions de lucarnes et de bandeaux marquants les niveaux sur la façade nord, le toit est doté de croupes. Un doute subsiste quant à la datation de l’escalier rampe sur rampe axial, de la 1ère campagne du 16e siècle ou de la seconde au 17e siècle.Des modifications ont affecté certaines fenêtres sur la façade sud au cours de la 2de moitié du 20e siècle : ouvertures de grandes baies au rez-de-chaussée et réouverture de fenêtres bouchées à l'étage des pièces latérales secondaires, modification en porte-fenêtres des fenêtres des pièces principales au rez-de-chausséeLes communs est sont contemporains du manoir, du 16e siècle, tandis que ceux de l'ouest qui ferment la composition datent du 17e siècle et du 19e siècle.Le puits dans la cour porte la date de 1709. (C. Toscer)

Description

Matériaux du gros-œuvre

Granite ; pierre de taille ; moellon

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en charpente

Commentaire descriptif de l'édifice

L'édifice se développe selon un plan en U autour d'une cour ouverte au nord dont le côté sud est occupé par le logis dont la façade principale, à travées non ordonnancée, s'ouvre au nord.Construit en grand appareil de taille de granite au nord, en moellon sur les façades latérales, en petit appareil au sud, le logis est édifié sur un plan allongé divisé par quatre mur de refends, aucun ne montant de fond. Ils définissent quatre pièces de surface différentes, celles du centre, principales, encadrant un escalier à retours sur mur noyau à marches monoxyles. Les pièces extérieures plus petites correspondent à un cellier ou dépense au rez-de-chaussée, à des garde-robes à l’étage : sur l’une d’entre elles se voient les vestiges de latrines. Les murs de refends latéraux portent les cheminées à chaque niveau. La distribution entre l’escalier et les pièces latérales se fait côté nord au rez-de-chaussée.Au rez-de-chaussée, la pièce est, éclairée au nord et au sud par une fenêtre, correspond à la cuisine avec cheminée à piédroits largement chanfreinés et consoles en quart de rond chanfreiné ; le chœur est creusé de deux niches carrées. A droite de la cheminée, placard mural carré à feuillure qui devait avoir un volet de bois. Plafond à poutres chanfreinées et solives. La porte donnant sur l’escalier est rectangulaire moulurée en doucine. La salle à l’ouest est chauffée par une large cheminée à piédroits largement chanfreinés et à consoles en pyramide incurvée renversée ; elle communique avec le cellier ( ?) par une porte en plein cintre chanfreinée, avec l'escalier par une porte à linteau mouluré en accolade. Plafond à poutres chanfreinées et solives. A l’étage, la chambre ouest est chauffée par une cheminée adossée à piédroits saillants en pilastres, consoles en pyramide renversée moulurée à droite, plus imposante à gauche, linteau monolithe sur sommiers obliques et hotte oblique à arc de décharge. Elle jouxte la porte en anse de panier chanfreinée côté sud qui conduit à la garde-robe.La seconde chambre à l'est est chauffée par une cheminée adossée à piédroits à colonnettes à base et chapiteaux baguées, consoles carrées moulurées, linteau monolithe et hotte droite à arc de décharge. A gauche (nord) de la cheminée, une porte rectangulaire chanfreinée conduit à la garde-robe. Au sud, un placard mural à feuillure recevant un vantail de bois semble aujourd’hui dissimulé. Sur les poutres chanfreinées des deux chambres repose le plancher du comble.Le grenier n’est pas divisé : seuls les conduits de cheminées le traversent. Fermes à entrait retroussé et poinçon moisé ; étrésillonnement longitudinal en croix de Saint-André.Les deux dépendances sont différentes : celle de l’est, ouverte vers l’ouest est construite en gran appareil de pierre de taille, avec deux portes chanfreinées en anse de panier, un ancienne fenêtre côté sud transformée en porte. Côté nord, la seconde porte en anse de panier voisine avec un jour chanfreiné ; deux ouvertures en vis-à-vis sont bouchées : il est possible que cette dépendance ait comporté un logement quoiqu’on y voit pas de trace de cheminée.La dépendance ouest, en moellon en rez-de- chaussée couverte en ardoise ou en tôle, se compose de trois parties : au centre, la plus ancienne s’ouvre sur la cour par une succession de portes en plein cintre.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1967

Date de rédaction de la notice

1967 ; 1975 ; 1999 ; 2015

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Pavis F. ; Hermon ; Ducouret Jean-Pierre ; Tanguy-Schröer Judith ; Toscer Catherine

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35

Elévation antérieure, état en 2000
Elévation antérieure, état en 2000
(c) Inventaire général, ADAGP
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