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Plateforme ouverte du patrimoine

Église paroissiale de l'Immaculée Conception de Bonnefoy

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Église de Bonnefoy

Titre courant

Église paroissiale de l'Immaculée Conception de Bonnefoy

Localisation

Localisation

Occitanie ; Haute-Garonne (31) ; Toulouse ; place du Chanoine Philippe-Ravary

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Toulouse

Adresse de l'édifice

Chanoine Philippe-Ravary (place du)

Références cadastrales

310805AE0401

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e moitié 19e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

2e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1861 ; 1898

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par travaux historiques

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par travaux historiques ; signature

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Ravary Guillaume (commanditaire)

Description historique

Cette église est la première de Toulouse à être dédiée à l'Immaculée-Conception, dogme proclamé en 1854. Elle est édifiée après la création de la paroisse de Bonnefoy accordée par l'archevêque de Toulouse en 1857. Le premier curé de cette paroisse, Guillaume Ravary, est chargé de l'édification de l'église paroissiale. Le curé décide de financer lui-même la construction avec l'aide des paroissiens, c'est-à-dire sans recours financier de la Ville. Les plans de l'église, datés du 19 août 1861, sont dressés par l'architecte Joseph Raynaud. Les terres nécessaires à l'établissement de l'édifice ont été données par les frères Rocquelaine, qui étaient les demi-frères du curé Ravary. Une église provisoire voit le jour en 1858 pour accueillir les fidèles durant le temps des travaux. Elle fut démolie en 1898 quand la nouvelle église fut capable d'assurer les offices. Malgré le zèle du curé Ravary et de ses successeurs, l'édifice ne fut jamais achevé selon les plans originaux. Un orgue réalisé par Jean-Baptiste Pujet fut installé dans l'église en 1875, il est inscrit au titre des Monuments Historiques en 1988. Les vitraux de l'église sont plus tardifs puisqu'ils sont installés en 1926, ils sont signés Henri Gesta et Dauriac (entrepreneur). L'édifice fut remanié en 1930 par l'architecte Auguste Caillebat, notamment le clocher et les façades. L'église est agrémentée de peintures murales de Fernand Augier et de Jean Ningres. Les chapiteaux et frises présents à l'intérieur de l'édifice sont exécutés en 1945 par Jean Estrade. Enfin de nombreux travaux de restauration sont exécutés dans les années 1990 (orgues, vitraux, chapelle, autel)

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; badigeon

Matériaux de la couverture

Tuile

Typologie de plan

Plan allongé

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau

Typologie du couvrement

Charpente en bois apparente

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; appentis

Commentaire descriptif de l'édifice

Cette église se compose d'un vaisseau de trois nefs de six travées. Les cinq absidioles du chevet accueillent des chapelles accessibles grâce au déambulatoire qui fait le tour du chour. Le narthex est située à l'entrée de l'église, accessible par le grand portail, il sert à la fois de porche et de clocher. Le clocher-porche de style néo-gothique prévu par Joseph Raynaud ne fut jamais élevé mais remplacé par un clocher-mur contenant cinq cloches de tailles différentes. L'absence de ce haut clocher rompt avec l'effet souhaité par Ravary de longueur et hauteur pour aboutir à une église peu élevée mais très large. L'église est entièrement réalisée en briques claires excepté les soubassements en briques rouges. A l'intérieur de l'édifice, une succession de 18 colonnes divise la nef et crée le déambulatoire (A.M.T. 6 D123.) Le chour au revêtement de marbre, légèrement surélevé par rapport à la nef, est entouré par une grille en fer forgé d'environ 1 mètre 50. Le maître-autel se compose simplement d'une table d'autel. Les bas-côtés et de l'abside sont ornés de clés de voûte ciselées offertes par diverses personnalités (magistrats, écrivains, industriels, etc.) Sept chapelles successives parcourent le déambulatoire : la chapelle Saint-Joseph, Sainte-Anne, Notre-Dame du Rosaire, Notre-dame des Voux, Saint-François d'Assise, la chapelle de la médaille Miraculeuse, et celle du Sacré-Cour.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture ; vitrail ; peinture

Commentaires d'usage régional

Clocher-porche

Protection et label

Référence aux objets conservés

IM31100048

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété publique

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1995

Date de rédaction de la notice

1995 ; 2014

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Noé-Dufour Annie ; Cadot Fabien

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

Elévation antérieure.
Elévation antérieure.
(c) Ville de Toulouse ; (c) Inventaire général Région Occitanie
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