Château
Château de Poudenx
Mairie
Château de Poudenx, actuellement mairie
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Saint-Cricq-Chalosse
Hagetmau
2007 F 737
En village
Écurie
2e moitié 17e siècle ; 2e moitié 19e siècle
Milieu 14e siècle (détruit)
Daté par travaux historiques ; daté par source
Poudenx Henri Charles Amédée de, comte (commanditaire) ; Poudenx Paul Henri François de, comte (commanditaire)
Des recherches de G. Desport (2001) , il ressort qu'une maison noble était implantée sur le site actuel du château dès le 14e siècle : le 21 juin 1340, Edouard III d'Angleterre, duc d'Aquitaine, autorise sa construction (ou sa mise en défense ?). La demeure, siège de la baronnie de Saint-Cricq, passe successivement à la famille de Bazilhac, puis aux Poudenx (1539) , qui la conserveront jusqu'à leur extinction en 1894. Elle est rebâtie pour eux, probablement dans la seconde moitié du 17e siècle, avec des matériaux provenant selon la tradition orale de Poudenx et de Brassempouy, autres possessions de la famille. Le château apparaît dans son implantation et avec ses dimensions actuelles (32, 50 x 14, 50 m) sur le cadastre de 1830. Dans la seconde moitié du 19e siècle, les deux derniers comtes de Poudenx, Henri Charles Amédée (1817-1863) et son fils Paul Henri François (1854-1894) , font édifier deux tours aux angles de la façade méridionale sur jardin (vers 1860-1870) , refaire le comble à la Mansart et redécorer entièrement la demeure dans un style éclectique mêlant éléments gothiques et Renaissance (fenêtres et lucarnes des façades nord et est) et néo-Louis XIV (cheminées). A la même époque, les communs sont reconstruits successivement en 1846 (remise ouest, démolie en 1977) et vers 1870 (long bâtiment incluant écurie et sellerie, au nord, entre le château et l'église). Vendu par les héritiers des Poudenx dans l'Entre-deux-guerres, le domaine est finalement acheté en 1951 par la commune, qui y installe la mairie.
Calcaire ; moellon ; enduit
Tuile mécanique ; tuile plate
Plan rectangulaire régulier
1 étage carré ; étage de comble
Toit à longs pans brisés ; toit polygonal
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours
Le bâtiment présente un plan massé rectangulaire, l'accès principal étant situé au nord. La façade sud, précédée d'un grand perron donnant sur le jardin, est flanquée de deux tours d'angle, octogonale à l'est, à pans coupés à l'ouest. La distribution intérieure, dans sa configuration du 19e siècle, comprenait les pièces à vivre et de réception à l'est, les offices et cuisines à l'ouest, les deux espaces étant séparés par un grand escalier tournant, rampe sur rampe. Bâtie en moellon calcaire enduit, la demeure est couverte de tuiles mécaniques, le comble de tuiles plates béarnaises et d'ardoise (sur la façade est). Les fenêtres de l'étage sont encadrées de chaînes harpées en pierre de taille ; les portes et fenêtres du rez-de-chaussée comportent, sur les façades nord et est, des ornements néogothiques ou néo-Renaissance.
Sculpture (étudiée dans la base Palissy)
IM40003658 ; IM40003659 ; IM40003657
À signaler
Propriété de la commune
2010
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2010
Maisonnave Jean-Philippe
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37