Église ; demeure
Saint-Caprais
Église Saint-Caprais ; demeure dite repaire
Occitanie ; 46 ; Montcabrier
Lot
Puy-l'Evêque
Guiral
1837 H2 1259 ; 2014 D 1153
Isolé
2e moitié 12e siècle (?) ; 1ère moitié 13e siècle (?)
14e siècle (?) ; 16e siècle (?)
Avant la Révolution, Guiral (J. Lartigaut, 1986) faisait partie de la minuscule paroisse de Marnac, comme le repaire de Cazes-Marnac, aujourd'hui commune de Saint-Martin-le-Redon mais qui n'en est séparé que par la grand-route. La première mention connue de la "maison de Guiral" est de 1452 : ce qui est sans doute une maison noble est alors tenu par Antoine Talou, dont les descendants, comme Antoine de Tholon décédé avant 1566 (G. Tholin, 1887), sont dits "seigneurs de Guiral". En 1664, Marguerite de Vassal, veuve de noble Sébastien de Tholon, seigneur de Guiral, dénombre pour "la maison noble de Guiral enseinte de hautes murailles, à chaque coin d'icelle il y a une petite tour ronde et un pont levis sur la porte, au milieu de laquelle maison il y a une grosse et haute tour carrée, laquelle maison se trouve fortifiée d'un fossé investi tout au tour de murailles, dans la fortification duquel fossé se trouvent aussi investis l'église paroissiale et cimetière de Saint Caprazi de Marnac qui confronte avec ladite grosse tour". Le dernier Tholon, ou Toulon, seigneur de Guiral et curé de Saint-Martin-le-Redon, décède en janvier 1789. La nef de l'église a été entièrement détruite, peut-être peu après la Révolution. La tour peut dater de la fin du 12e siècle ou du début du 13e..Le logis voisin conserve dans un mur de refend quelques assises datables du 13e ou du 14e siècle. Les vestiges d'un mur d'enceinte taluté pourraient appartenir au 16e siècle.
Calcaire ; pierre de taille ; moellon
3 étages carrés ; étage de soubassement
Voûte en berceau plein-cintre
Le premier niveau de la tour est en pierre de taille soigneusement appareillé. Une porte couverte en plein-cintre, à ressaut et tore sur l'angle de la première voussure, ouvre au nord ; une seconde porte, à arc brisé et arête vive, a été percée après-coup à l'ouest. Des arrachements de maçonnerie montrent que les murs nord et sud devaient se prolonger vers l'est, où se trouvait la nef de l'église, avec deux étroites fenêtres couvertes par des linteaux échancrés en plein-cintre, dont les ébrasements intérieurs ont été partiellement comblés lors de la construction des niveaux supérieurs de la tour. Ceux-ci sont bâtis en moellons équarris disposés en assises régulières ; une porte à arête vive et arc plein-cintre ouvre à chacun des niveaux, à l'est au premier étage, à l'ouest aux deux étages supérieurs. Un hangar a été construit sur l'emplacement de la nef, entièrement détruite. Cinq assises de pierres de taille conservées dans le mur de refend témoignent de l'existence du logis, très largement remanié au fil des siècles, dès le 13e ou 14e siècle. Le plan cadastral de 1830 représentait encore en bordure de la grand-route un long bâtiment flanqué de deux tours rondes.
Propriété privée
2004
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental du Lot
2004 ; 2014
Séraphin Gilles
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47