Église paroissiale
Sainte-Marie-Madeleine
Église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine
Occitanie ; 46 ; Carlucet
Lot
Gramat
2010 F02 239, 240
En village
Cimetière ; réduit
4e quart 13e siècle ; limite 15e siècle 16e siècle ; 19e siècle
La première mention connue de la paroisse se trouve dans un acte de 1169 du cartulaire de l'abbaye cistercienne d'Aubazine, dont elle dépend (Clary, 1986). Pour sa plus grande partie l'église doit sans doute être datée du 13e siècle. Dans son état actuel, la nef ne peut pas être datée avec plus de précision, et il n'est pas sûr que sa voûte en berceau brisé, dépourvue de cordon d'imposte, soit de la même époque. En revanche, le décor sculpté des culots et le profil des nervures de la voûte du choeur permettent de situer ce chevet plat, à deux baies jumelles en lancettes, dans le 4e quart du 13e siècle. Les deux chapelles nord et sud datent peut-être de la fin du 15e siècle ou du début du 16e siècle, et appartiendraient donc à la campagne de travaux qui a vu la réalisation des décors peints. Le clocher a été rehaussé de 4,50 m en 1839 et l'église a connu diverses réparations au 19e siècle (Momméjat, 1883) ; l'encadrement extérieur du portail a été refait à neuf. Les vitraux signés G. P. Dagrant Bordeaux, et datés de 1896, ont semble-t-il remplacé des vitraux de Victor Gesta de Toulouse, mentionnés en 1883 (Momméjat, 1883).
Calcaire ; pierre de taille ; moellon ; enduit
Tuile plate
Plan en croix latine
1 vaisseau
Voûte en berceau brisé ; voûte d'ogives ; voûte en berceau segmentaire
Toit à longs pans ; demi-croupe ; toit en pavillon
L'église est construite sur le haut du village, en contrebas d'une plate-forme rocheuse où se trouvait peut-être le logis du prieur et qui est aujourd'hui encore occupée par un bâtiment accolé à l'église. La nef et l'abside sont surmontées d'un grand comble qui a pu servir de refuge ; le clocher s'élève sur la travée qui précède l'abside et forme une sorte de croisée entre les deux chapelles latérales. L'enduit qui couvre les élévations extérieures de la nef empêche leur analyse ; ses élévations intérieures, qui ont été mises à nu, sont en pierre de taille, alors que la voûte en berceau qui la couvre est en petit moellon équarri, matériau qui est utilisé pour les élévations intérieures du chevet dont les élévations extérieures sont en pierre de taille. Le changement de mise en oeuvre signale probablement des phases de construction différentes. Les deux chapelles et la travée qu'elles encadrent constituent un ensemble particulier, qui résulte sans doute de l'ajout des chapelles. La voûte segmentaire, peu habituelle à cet endroit, est imposée par la hauteur des arcs d'entrée ; ceux-ci reposent sur de courtes colonnes engagées, simples à l'est, doubles à l'ouest, dont les éléments paraissent en remploi. La chapelle sud comporte un enfeu dont l'arc en anse de panier est timbré d'un écu lisse. Une porte, aujourd'hui murée, donnait accès à la tribune ouest à partir du bâtiment accolé au sud de l'église.
Sculpture ; peinture (étudiée dans la base Palissy)
Tête humaine ; figure fantastique
Les culots de la voûte de l'abside et de la chapelle sud sont ornés de têtes humaines et d'une tête fantastique sur laquelle apparaissent des feuilles.
IM46000543 ; IM46000784 ; IM46205713 ; IM46205714
À signaler
Propriété de la commune
2005
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental du Lot
2010
Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47