Église paroissiale
Saint-Hilaire
Église paroissiale Saint-Hilaire
Occitanie ; 46 ; Masclat
Lot
Payrac
2010 A02 689
En village
Limite 12e siècle 13e siècle ; 2e moitié 15e siècle (?) ; 1er quart 16e siècle (?) ; 19e siècle
Les premières mentions connues de l'église Saint-Hilaire seraient de 1083, 1143 et 1183. En 1309, l'évêque de Cahors confirme la possession de la paroisse au chapitre de la collégiale du Vigan (H. Viers, op. cit.) ; en 1311, Pierre d'Engolème est prieur-curé de Masclat (Clary, 1986). L'église conserve un portail roman qui peut dater de la fin du 12e siècle ou du début du 13e. Elle est sans doute en ruines après la guerre de Cent ans (les Anglais sont à Masclat en 1355, puis en 1381 et 1382), car elle est presque entièrement reconstruite dans la seconde moitié du 15e siècle ou au début du 16e siècle. On reconstruit dans un premier temps l'abside et deux chapelles formant transept ainsi que la tour-clocher élevée sur la croisée. Les deux chapelles sont peut-être ajoutées peu après. Des arcades percées sans doute au 19e siècle ont transformé les chapelles en deux bas-côtés, tandis que la nef était couverte de deux voûtes (ou fausses voûtes ?) d'arêtes.
Calcaire ; pierre de taille ; moellon
Ardoise
Plan allongé
3 vaisseaux
Voûte d'ogives ; voûte d'arêtes
Toit à longs pans ; toit à un pan ; croupe polygonale
L'église est située à proximité immédiate du château. Les seules parties antérieures à la guerre de Cent ans sont le portail, situé au sud sous un porche moderne, et une petite porte couverte d'un arc brisé dans l'élévation nord. La partie orientale présente une assez grande homogénéité de construction : elle comprend l'abside polygonale à contreforts rayonnants, les deux premières chapelles et la tour-clocher. Toute cette partie est voûtée d'ogives, dont les nervures sont à simple cavet ; la voûte de la croisée est à liernes. Les clefs de voûte des deux chapelles formant bras de transept, qui portent un écu lisse, offrent la particularité d'avoir aussi deux écus lisses sur leurs faces ; les mêmes écus se retrouvent sur les culots qui reçoivent les nervures des voûtes. Ces écus étaient destinés à des armoiries peintes, mais l'église n'a pas reçu de décor peint puisque la litre funéraire qui a été retrouvée après l'enlèvement du décor du 19e siècle est appliquée directement sur la pierre.
Peinture
Armoiries ; litre funéraire
Armoiries des du Pouget-Vervaix, peintes sous le porche (d'après Viers, op. cit.) : parti, au 1 d'or au chevron (d'azur) accompagné d'un mont de six coupeaux de (sinople) (qui est du Pouget), au 2 d'or à cinq bandes de gueules (qui est de Vervaix). Armoiries des Fontanges (?) sur la litre funéraire : de gueules (au chef cousu) d'or (à trois fleurs de lis d'azur). Armoiries non identifiées sur la litre funéraire : parti, au 1 d'argent (?) à (...), au 2 de gueules à (...).
Propriété de la commune
2006
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental du Lot
2010
Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47