POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Église paroissiale Saint-Nicolas

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Nicolas

Titre courant

Église paroissiale Saint-Nicolas

Localisation

Localisation

Occitanie ; 46 ; Fargues

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Lot

Canton

Montcuq

Lieu-dit

Bovila

Références cadastrales

2011 D01 170, 171

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Partie constituante non étudiée

Cimetière

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

Limite 12e siècle 13e siècle ; Temps modernes

Description historique

Paroisse annexe de Fargues, Bovila aurait aussi été le chef-lieu d'un prieuré, détruit pendant la guerre de Cent ans, dont l'église conventuelle était dédiée à Saint-Hilaire. L'église paroissiale est quant à elle dédiée à Saint-Nicolas (Clary, 1986). L'état le plus ancien de l'édifice peut dater de la fin du 12e siècle ou du début du 13e. C'est probablement après une période de ruines que l'église a été en grande partie reconstruite : en l'absence de tout élément stylistique de la fin du 15e siècle, c'est peut-être à l'époque moderne qu'il faut situer cette reconstruction.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; pierre de taille ; moellon ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile creuse ; tuile plate

Typologie de plan

Plan allongé

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau

Typologie du couvrement

Cul-de-four ; voûte en berceau brisé

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe ronde ; toit en pavillon

Commentaire descriptif de l'édifice

Le chevet est la partie la mieux conservée de l'édifice roman, et la plus aisément identifiable depuis l'extérieur. Bâti en bel appareil de pierre de taille, il comprend une abside semi-circulaire et une partie droite, dont les élévations sont rythmées par six contreforts qui montaient sans doute jusqu'à la corniche dont il ne reste aujourd'hui aucune trace ; deux des contreforts, au sud-est et au nord-est, sont percés d'une étroite fenêtre couverte par un linteau délardé en plein cintre ; la fenêtre d'axe a été refaite sur ce modèle, probablement lors des travaux réalisés vers 1980. Côté sud, la base du clocher fait une saillie sur la partie droite du chevet : sa maçonnerie appartient au premier état de l'édifice. Quelques marques lapidaires apparaissent sur les pierres de l'abside et de la base du clocher : X, Z, q et O. L'examen des élévations intérieures confirme que le cul-de-four de l'abside a été entièrement refait, en supprimant l'arc doubleau qui retombait sur les colonnes engagées qui subsistent. L'élévation sud conserve une porte en plein cintre, à ressaut, qui commandait l'accès au clocher ; sa forme a été reprise pour la porte nord donnant sur la sacristie. Les trois fenêtres de l'abside ont conservé leur structure intérieure, avec colonnettes, chapiteaux et arcs moulurés ; l'arc de la fenêtre sud-est présente la particularité d'être animé de festons en forme de segments de tores tout à fait semblables à ceux d'une fenêtre de l'église de Saint-Pantaléon, toute proche. De la nef romane ne sont clairement identifiables, à l'intérieur, que les colonnes engagées sur des doubles dosserets très épais (conservés à l'ouest) qui apparaissent de part et d'autre de l'arc triomphal, à état de vestiges, et contre la façade ouest, tronquées, indiquant que la nef avait au moins une travée de plus. Le chapiteau remployé comme pied du bénitier était sans doute placé sur l'une de ces colonnes engagées. La porte en plein cintre disposée au sud a été reprise à l'époque moderne.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Tête humaine ; lion ; entrelacs ; ornement végétal ; animal

Description de l'iconographie

Les chapiteaux intérieurs des fenêtres de l'abside sont sculptés de rinceaux et d'entrelacs végétaux que crachent des têtes monstrueuses, d'animaux monstrueux et de têtes humaines dévorées par des lions. Un chapiteau à facettes et petites volutes sert de pied au bénitier.

État de conservation (normalisé)

Restauré

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2006

Date de rédaction de la notice

2011

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Séraphin Gilles ; Scellès Maurice

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

Vue du chevet et du clocher depuis le sud-est.
Vue du chevet et du clocher depuis le sud-est.
© Inventaire général Région Midi-Pyrénées ; © Conseil départemental du Lot
Voir la notice image