Église paroissiale
Notre-Dame de l'Assomption
Église paroissiale Notre-Dame de l'Assomption
Occitanie ; 46 ; Beauregard
Lot
Limogne
2011 AK01 84, 86
En village
Cimetière
1er quart 14e siècle (?) ; limite 15e siècle 16e siècle ; 2e moitié 19e siècle
La bastide de Beauregard a été fondée sur le territoire de la villa de Lengue, ou de Long, par paréage entre le roi de France et l'abbaye de Marcilhac, qui y possédait un prieuré, mentionné en 1193, (Clary, 1986, p. 25) avant 1307. Les parties les plus anciennes de l'église paraissent devoir être datées du début du 14e siècle. De très importants travaux ont été réalisés dans la seconde moitié du 19e siècle : l'abbé Clary (op. cit.) mentionne la surélévation de trois mètres de la nef en 1869, la construction du clocher en 1892 et la reprise du portail l'année suivante. Il faut en conclure que les voûtes de la nef et du choeur, le haut des fenêtres et sans doute les chapelles sont des années 1860. La petite armoire murale du porche témoigne d'une campagne de travaux survenue à la fin du 15e siècle ou au début du 16e siècle, à laquelle il faudrait peut-être attribuer la reprise des murs de la nef, comprenant la partie basse des fenêtres actuelles.
Calcaire ; moellon ; pierre de taille
Tuile creuse mécanique ; ardoise
Plan en croix latine
1 vaisseau
Voûte d'ogives
Toit à longs pans ; toit à deux pans ; toit conique ; flèche polygonale
L'église a son choeur à l'ouest, sans que l'on sache à quel moment aurait eu lieu le changement éventuel d'orientation. L'élévation sud de la nef conserve un portail couvert d'un arc brisé, partiellement enterré, et des fenêtres en lancette murées, relativement basses, qui appartiennent au premier état. Le couvrement des fenêtres, à claveaux très longs, est contemporain de la surélévation de la nef et des traces de reprises sont visibles en partie basse le long des contreforts. La petite armoire murale conservée dans le porche actuel pourrait indiquer que le choeur se trouvait encore à l'est au 15e siècle. Une dalle funéraire datée de 1621 est placée dans le pavement.
Sculpture
Tête de femme ; ornement végétal ; ornement architectural
Les chapiteaux du portail sont ornés de feuillages ; une tête de femme est placée au-dessus de la clef de l'archivolte. L'armoire murale présente un encadrement architecturé à pinacles et arc en accolade ornés de fleurons.
Propriété de la commune
2006
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental du Lot
2011
Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47