Église paroissiale
Saint-Laurent
Église paroissiale Saint-Laurent
Occitanie ; 46 ; Issepts
Lot
Livernon
2011 B 755, 756
En village
2e moitié 12e siècle (?) ; limite 17e siècle 18e siècle ; 19e siècle (?)
Au moins depuis 1146 et jusqu'à la Révolution, la paroisse a été à la collation de l'évêque de Cahors qui avait un château à Issepts. L'état le plus ancien de l'église peut dater de la deuxième moitié du 12e siècle, mais l'édifice a été considérablement modifié, peut-être dès la fin du 17e siècle ou le début du 18e siècle, mais il faudrait pouvoir préciser l'ampleur des travaux qui ont certainement été réalisés au 19e siècle.
Grès ; moellon ; pierre de taille
Tuile creuse mécanique ; ardoise
Plan en croix latine
1 vaisseau
Voûte en berceau plein-cintre ; fausse voûte d'arêtes
Toit à longs pans ; toit à deux pans ; croupe
L'église a été construite dans le barry, donc à l'extérieur du castrum aujourd'hui disparu ; c'est là que se trouvait également la "caminade" (Clary, 1986), c'est-à-dire la maison du curé, qui occupait peut-être la terrasse aménagée au nord de l'église où le rocher conserve les traces de constructions adossées et la niche d'une source. L'église a aujourd'hui une façade classique (ou néo-classique ?) à l'est, dans laquelle ouvre le portail, et comporte une tour-clocher barlongue, dont les niveaux supérieurs au moins sont modernes, qui s'élève à l'ouest, derrière le choeur, et dont le premier niveau est en partie pris sur le rocher. Les deux chapelles ont manifestement été ajoutées et sont modernes. L'église du 12e siècle était probablement orientée, et son chevet a probablement été détruit lors de la construction de la façade est. Il s'agissait d'une construction en pierre de taille. La nef était épaulée par de puissants contreforts : un seul est conservé, au sud, mais les traces d'arrachements sont bien visibles dans l'élévation nord. L'élévation nord conserve en outre les vestiges d'un portail et d'une grande niche extérieure (un enfeu ?). La partie orientale de la nef actuelle est couverte d'un berceau en plein cintre dont les départs semblent appartenir à la construction médiévale ; l'arc doubleau, chanfreiné, qui en marque la limite vers l'ouest retombe sur des colonnes engagées. La colonne nord est liée à un piédroit portant une colonne, un chapiteau et son tailloir, sous un départ d'arc. Les vestiges sont donc importants, mais leur interprétation demanderait une étude archéologique complète de l'édifice.
Sculpture
Ornement végétal ; entrelacs ; corde ; buste d'homme
Les chapiteaux de l'arc doubleau sont sommairement décorés de volutes et de petites feuilles. En revanche, le chapiteau conservé dans l'élévation nord de la nef présente un décor couvrant d'entrelacs, de palmettes et demi-palmettes, avec un tailloir richement mouluré où apparaît un motif de corde.£Le mur de soutènement qui borde la route remploie une pierre sculptée d'un personnage en buste soutenant des deux mains un objet indéterminé.
À signaler
L'ensemble du site mériterait d'être protégé.
Propriété de la commune
2006
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental du Lot
2011
Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47