Église paroissiale
Saint-Pierre-ès-Liens
Église paroissiale Saint-Pierre-ès-Liens
Occitanie ; 46 ; Rouffilhac
Lot
Gourdon
2011 A 237
En village
Limite 12e siècle 13e siècle (?) ; 14e siècle (?) ; 2e moitié 15e siècle (?)
Longtemps à la collation épiscopale, la paroisse est donnée au début du 14e siècle à la collégiale du Vigan par l'évêque Raymond de Pauchel qui en devient l'abbé (Clary, 1986). L'église a connu plusieurs phases de construction et de reconstruction au cours du Moyen Age, qu'il faudrait pouvoir préciser et dont les datations restent incertaines. La nef conserve quelques vestiges d'un premier état qui pourrait dater de la fin du 12e siècle ou du début du 13e siècle. La chapelle nord a peut-être été ajoutée dès le 14e siècle. Il semble qu'une importante reconstruction soit intervenue après la guerre de Cent ans, peut-être dans la seconde moitié du 15e siècle, au cours de laquelle aurait été ajoutée la chapelle sud. Le portail ouest ne paraît pas antérieur au 16e ou au 17e siècle.
Calcaire ; pierre de taille ; moellon
Tuile plate ; calcaire en couverture
Plan en croix latine
1 vaisseau
Cul-de-four ; voûte d'ogives
Toit à longs pans ; toit à deux pans ; croupe ; croupe ronde ; toit en pavillon
L'élévation sud de la nef conserve un portail muré, couvert d'un arc brisé et dont l'arête est abattue en gorge, qui pourrait appartenir à un état de la fin du 12e siècle ou du début du 13e siècle mais aurait été remonté à en juger d'après la maçonnerie assez médiocre qui l'entoure. A ce premier état appartiendrait en fait l'élévation nord de la nef, bâtie en pierre de taille soigneusement appareillée et rythmée par deux contreforts sans correspondance avec le pilastre conservé à l'intérieur. Une rupture apparaît dans la maçonnerie à proximité de la chapelle nord dont l'appareil de pierre de taille est très différent. Dépourvue de contreforts, la chapelle est néanmoins voûtée d'ogives ; les nervures retombent sur des chapiteaux à corbeille à facettes qui s'achèvent en culot. L'abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four reste dans la tradition romane ; ses trois fenêtres sont largement ébrasées à l'extérieur et elle est couronnée par une mince corniche seulement chanfreinée. L'ajout de la chapelle sud a transformé l'édifice en église à transept ; les nervures de la voûte de la chapelle retombent sur des culots prismatiques alors que celles de la croisée pénètrent directement dans les angles. La faible largeur de l'arc triomphal, à arêtes vives, est peut-être héritée de l'édifice primitif. La croisée est surmontée d'une tour-clocher dont le niveau supérieur a sans doute été remanié à plusieurs reprises.
Sculpture
Agneau mystique ; quadrilobe
La clef de voûte de la croisée porte un quadrilobe, celle de la chapelle nord l'Agneau mystique.
Propriété de la commune
2006
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental du Lot
2011
Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47