Église paroissiale
Saint-Hilaire
Église paroissiale Saint-Hilaire
Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Castelmoron-sur-Lot ; place de l'Eglise
Castelmoron-sur-Lot
Eglise (place de l')
1999 AR 333
En village
2e quart 19e siècle
1848
Daté par source
Attribution par source
L'ancienne église Notre-Dame, probable chapelle castrale devenue église paroissiale, jugée trop humide et fréquemment inondée par les crues du Lot, est désaffectée en 1844, puis détruite pour permettre le passage de la départementale 13. Suite aux demandes insistantes de la population catholique, le conseil municipal décide de la reconstruction de l'église à l'emplacement du cimetière, au milieu du village, en 1845. Le premier projet, établi par l'architecte Eugène Leboucher, élève et associé de M. Tournesac, architecte diocésain du Mans, jugé trop dispendieux, est rejeté par le ministère des cultes. Les nouveaux plans et devis pour un vaste édifice néo-gothique sont approuvés en 1848 ; les travaux débutent en janvier 1849, menés par les entrepreneurs Jean Dupourteau et Jean Labadie de Villeneuve-sur-Lot, sous la conduite de Jean Lagriffe et Henry Calonges en l'absence de l'architecte. Après une interruption du chantier de six mois en 1850, et suite au décès de l'architecte en 1851, achèvement du gros-oeuvre en 1852 sous la direction de Tournesac. Le décor sculpté est dû aux tailleurs de pierre Henry Calonges pour les chapiteaux, et Mathieu pour les bases des colonnettes de la nef. La tribune-tambour soutenant le buffet d'orgue est établi en 1882 par l'architecte Albert Courau.
Calcaire ; moellon ; pierre de taille
Tuile creuse ; ardoise ; tuile plate
Plan allongé
3 vaisseaux
Voûte d'ogives
Toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe polygonale ; flèche polygonale
Eglise construite en pierre calcaire, provenant des carrières de Vianne, de Condat près de Fumel, de Boussac dans le Lot et de Saint-Germain près de Bordeaux ; seul le clocher et les parties hautes de la nef sont en pierre de taille. La nef de cinq travées à vaisseau central et bas-côtés, est prolongée par un choeur de deux travées droites terminées par un pan-coupé. L'ensemble de l'église est voûtée d'ogives, sur colonnes massives dans la nef, sur colonnettes dans les bas-côtés ; les parties hautes sont contrebutées par des arcs-boutants. Le clocher-porche est couvert d'une flèche polygonale en ardoise, la nef d'un toit à longs pans et le chevet d'une croupe polygonale en tuile creuse. Les sacristies à deux étages qui encadrent le choeur sont couvertes de tuiles plates.
Sculpture ; peinture (étudiée dans la base Palissy) ; vitrail (étudié dans la base Palissy)
Feuillage, crochet, raisin, fruit, humain fabuleux, oiseau, dragon ; IHS
Le monogramme IHS occupe le tympan du portail principal. Les chapiteaux à crochets de la nef, tous différenciés, sont ornés de feuillages de divers végétaux ; les plus ouvragés sont ceux nord-est et sud-est de la 3e travée, respectivement sculptés de masques d'un personnage grotesque de la bouche duquel sortent des rinceaux de vigne portant des grappes de raisin picorées par des oiseaux, et de dragons pourchassant des oiseaux.
IM47002788 ; IM47002791 ; IM47002772 ; IM47002769 ; IM47002784 ; IM47002773 ; IM47002787 ; IM47002783 ; IM47002778 ; IM47002782 ; IM47002789 ; IM47002777 ; IM47002790 ; IM47002781 ; IM47002780 ; IM47002770 ; IM47002785 ; IM47002775 ; IM47002774 ; IM47002771 ; IM47002792 ; IM47002779 ; IM47002776 ; IM47002786
À signaler
Propriété de la commune
1999
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
1999
Beschi Alain
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37