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Plateforme ouverte du patrimoine

Église paroissiale Saint-Eutrope

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Eutrope

Titre courant

Église paroissiale Saint-Eutrope

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Verteuil-d'Agenais

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Castelmoron-sur-Lot

Références cadastrales

1832 B2 269, 270 ; 1999 AH 291

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

Limite 15e siècle 16e siècle ; 1er quart 20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

18e siècle

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

L'église est implantée sur une butte secondaire très escarpée, autrefois isolée du village par un fossé. La façade occidentale, percée d'un portail à gable et pinacles, et le mur du chevet plat, en pierre de taille, datent de la fin du 15e ou du début du 16e siècle, en 1507 d'après une tradition mise par écrit au début du 20e siècle par le curé Jean Castagnet. Il donne également la date 1704, qui pourrait correspondre à la construction des trois chapelles côté nord (dont une dite de Roquepiquet) et des deux chapelles côté sud. En 1822, le mur nord menaçant ruine, des réparations sont effectuées par le charpentier Jacques Sarrazi. Un premier projet d'agrandissement par la construction de chapelles au sud est établi par l'architecte Léopold Payen en 1869, mais n'a pas été concrétisé. L'église est entièrement restaurée d'après un projet de l'architecte Lucien Dubarry de Lassale, entre 1900 et 1902, par les entrepreneurs Albert et Philomen Rigaud de Verteuil. De cette campagne de travaux datent notamment le voûtement de la nef, du bas-côté nord et de la première chapelle du bas-côté sud, la construction de la tribune, ainsi que la reconstruction du clocher-mur. Une nouvelle restauration intérieure intervient en 1968, afin de mettre l'église en conformité avec les prescriptions conciliaires de Vatican II.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Tuf ; moellon ; pierre de taille

Matériaux de la couverture

Tuile creuse

Typologie de plan

Plan allongé

Description de l'élévation intérieure

3 vaisseaux

Typologie du couvrement

Voûte d'ogives

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon découvert ; croupe

Commentaire descriptif de l'édifice

La façade occidentale et le mur du chevet sont en pierre de taille de tuf, les murs des bas-côtés en moellon équarri. Le vaisseau central est couvert d'un toit à longs pans, à croupes sur le chevet. Le clocher-mur, galbé, est percé de trois baies campanaires. A l'intérieur, des colonnes massives soutiennent les voûtes d'ogives à pénétration pour la nef, sur chapiteaux gorgerins pour l'arc-triomphal et le choeur, sur culots moulurés pour les chapelles latérales.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Ornement à forme végétale

Description de l'iconographie

Les chapiteaux gorgerins de l'arc-triomphal et du choeur sont ornés de rinceaux de vigne, de feuilles de vignes et de choux. Les culs-de-lampe de la tribune sont aussi ornés de feuilles de vigne.

Protection et label

Référence aux objets conservés

IM47002759 ; IM47002756 ; IM47002761 ; IM47002758 ; IM47002760 ; IM47002757

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1999

Date de rédaction de la notice

1999

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Beschi Alain

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37