Église paroissiale
Saint-Jean
Église paroissiale Saint-Jean
Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Hautefage-la-Tour
Penne-d'Agenais
Bonneval
1830 F 77, 78 ; 2003 F 382
Isolé
Cimetière
12e siècle (?) ; limite 15e siècle 16e siècle ; 4e quart 19e siècle
2e quart 19e siècle
1845 ; 1878
Daté par travaux historiques ; daté par source
De l'édifice roman primitif ne subsistent que le chevet en abside (dont le cordon intérieur sculpté daterait du 11e siècle selon G. Tholin) et le mur sud du vaisseau. La façade occidentale, avec son portail en arc brisé, peut remonter à la fin du 15e ou à la première moitié du 16e siècle. Brûlée par les protestants peu avant 1572 en même temps que la maison presbytérale attenante, l'église est en partie réparée par le recteur Hermault Dupouy à la fin du siècle. En 1668, seul le choeur est voûté, la nef n'est pas même lambrissée. L'édifice est profondément transformé au 19e siècle. En 1845, les parties hautes de la façade occidentale, le petit clocher qui la surplombe et peut-être le porche sont reconstruits par le maçon Donadieu. En 1878, un projet de restauration, dont le devis s'élève à plus de 4000 francs, prévoit l'élargissement de l'entrée du sanctuaire (afin d'y loger les autels latéraux) , l'établissement d'un voûtement de brique en remplacement du plafond en bois, le percement de fenêtres dans la nef et le choeur, enfin la réfection complète du comble et de la toiture. Les travaux sont réalisés en 1879 par l'entrepreneur Jean Granay, de Penne. La sacristie est réparée en 1897 (la porte extérieure dut être percée à cette occasion). Croix de cimetière datée 1887 à la base du montant.
Calcaire ; moellon ; enduit partiel ; pierre de taille ; moyen appareil
Tuile creuse ; ardoise
Plan allongé
1 vaisseau
Voûte en berceau plein-cintre ; cul-de-four
Toit à longs pans ; croupe ronde ; pignon couvert
L'église est entourée au sud et à l'est par le cimetière ; un presbytère est adossé à son flanc nord sur toute la longueur de la nef et du porche. La nef unique, ouvrant à l'ouest par un portail en arc brisé à bandeau mouluré, est couverte d'un berceau plein-cintre sur doubleaux, l'abside d'un cul-de-four. L'édifice est entièrement en moyen appareil régulier, sauf le porche et la sacristie, en moellon calcaire. Seuls le mur occidental dans le porche et les élévations intérieures sont enduits. La couverture, en tuiles creuses à l'exception du clocher (toit à croupes en ardoise) est à longs pans sur la nef (pignon couvert à l'est) , à croupe ronde sur le chevet et en appentis sur la sacristie.
Sculpture ; vitrail (étudié dans la base Palissy)
Ornement à forme géométrique ; tête
Un cordon orné de besants et de larmes règne dans le choeur à la base du cul-de-four. Deux têtes très érodées décorent les culots du bandeau d'archivolte du portail occidental.
IM47003529 ; IM47003530
Propriété de la commune
2003
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2003
Maisonnave Jean Philippe
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37