Église paroissiale
Saint-Sulpice
Église paroissiale Saint-Sulpice
Hauts-de-France ; Pas-de-Calais (62) ; Lumbres
Lumbres
En ville
Enclos
3e quart 19e siècle
1854 ; 1863
Datation par travaux historiques
Attribué par travaux historiques
En 1853, l'ancienne église étant jugée trop vétuste et trop petite, le chanoine Gérard, curé de Lumbres, fit l'acquisition d'un nouveau terrain pour y faire édifier une nouvelle église (Bull. municipal de Lumbres). La réalisation des plans fut confiée à l'architecte du diocèse d'Arras, Alexandre Charles Grigny. Le style néo-gothique, très en vigueur à l'époque, fut choisi. Les travaux furent conduits par l'entrepreneur Bernard et réalisés avec de la pierre calcaire locale, extraite de la carrière de la Montagne, ouverte à cette occasion. La première pierre fut posée le 28 mai 1854 par l'évêque d'Arras. L'église, ouverte au culte en 1859, fut consacrée le 3 mai 1863 (Bull. municipal de Lumbres). L'abside et les chapelles latérales furent ajoutées à l'instigation du chanoine Lavoisier, curé de Lumbres ; la consécration eut lieu le 19 juillet 1925 (plaque commémorative dans l'église). Des dommages assez légers, dus à un tremblement de terre en 1938 et à la Seconde Guerre mondiale, conduisirent à une restauration, notamment la réfection des sommets des pinacles et de la flèche, en ciment, et le ravalement intérieur (Bull. municipal de Lumbres). A une date non précisée, la pièce située dans le clocher-porche, au-dessus du porche d'entrée et ouvrant sur la tribune, a été supprimée, le porche d'entrée occupant désormais l'ensemble de cet espace.
Calcaire ; pierre de taille
Calcaire en couverture ; ardoise
Plan allongé
3 vaisseaux
Voûte d'ogives
Flèche en maçonnerie ; flèche polygonale ; toit à longs pans ; pignon découvert
Escalier hors-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie
L'église est construite en pierre de taille calcaire, à l'exception des adjonctions de 1925 (abside et chapelles latérales) construites en scorie. L'ensemble est voûté d'ogives. Les chapelles latérales créent un faux transept. La flèche et les quatre clochetons qui la cantonnent semblent inspirés de modèles bretons, du Trégor ou du Léon.
IM62001697 ; IM62001707 ; IM62001695 ; IM62001696 ; IM62001698 ; IM62001706 ; IM62001688 ; IM62001700 ; IM62001701 ; IM62001690 ; IM62001691 ; IM62001703 ; IM62001702 ; IM62001704 ; IM62001708 ; IM62001689 ; IM62001693 ; IM62001694 ; IM62001692 ; IM62001699 ; IM62001705 ; IM62001752
À signaler
Tour porche ; flèche en couverture
Propriété d'une association diocésaine
1980
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
2003
Retel A. ; Puissesseau H. ; Boissé Claudie
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex