Église paroissiale
Notre-Dame-de-l'Assomption
Église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption
Hauts-de-France ; Somme (80) ; Assevillers ; 1 rue d'Hesbécourt
Haute-Somme
Chaulnes
Hesbécourt (rue d') 1
2002 AB 21
En village
15e siècle (détruit) ; 16e siècle (détruit) ; 17e siècle (détruit) ; 2e quart 20e siècle
1928
Daté par source
PV004501
Attribué par source
L'ancienne église d'Assevillers est, au moment de sa construction, au 15e siècle, une annexe sous la dépendance de la cure limitrophe de Fay. Elle est dotée de vitraux au 16e siècle. La population s'accroissant, elle est agrandie au 17e siècle. Elle est érigée en succursale en 1871. L'édifice est construit en moellon et pierre, avec encadrements et couronnement de baies en pierre, porte d'entrée cintrée, voûte en plafonnage sur lattis, toit à 2 longs pans, et à pans sur l'abside, couverture en ardoise, clocher de plan carré, flèche à 4 pans. Cet édifice est détruit lors de l'offensive franco-britannique de 1916. L'expertise de dommages de guerre est confiée à l'architecte Louis Duthoit (devis descriptif et estimatif janvier 1921) qui par la suite signe le projet de reconstruction et le réalise. Ses descriptifs, estimatifs et dessins présentés en 1925 se réfèrent encore à un "projet identique, de même surface" que l'édifice antérieur, alors que ceux de juin 1926 concernent le projet moderne effectivement réalisé. La commune adhère à la Société Coopérative de Reconstruction des Eglises Dévastées du Diocèse d'Amiens. La réalisation du gros oeuvre est attribuée à l'entreprise générale Maurice Péchin, de Curchy (procès verbal d'adjudication janvier 1928). Le décor et le mobilier sont réalisés de 1929 à 1931 par les auteurs suivants : Roux Anne Marie, sculpteur à Paris (sculpture du tympan) ; Gaudin Jean, maître verrier à Paris (vitraux, mosaïques et mortiers colorés projetés) ; Brieux Raoul, menuisier à Amiens (mobilier) ; Marron Marcel, statuaire à Orléans (chemin de croix en plâtre) ; Sueur Marcel, marbrier à Amiens (autels, fonts baptismaux, bénitier). L'édifice est inauguré le 15 septembre 1929. Un polissoir néolithique dit "grès Saint-Martin" est conservé devant l'église sur un espace jardiné.
Brique ; calcaire ; pierre de taille ; béton armé ; appareil mixte
Ardoise
Plan allongé
1 vaisseau
Voûte en berceau brisé (à lunettes)
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; croupe polygonale ; flèche polygonale
Escalier hors-oeuvre : escalier en vis
L'édifice, en pierre de taille et moellon dur de St-Maximin, est doté de linteaux en béton armé ainsi que d'arcs en béton armé et revêtement en brique. Appareillage en couteaux picards. Voûte en berceau brisé à lunettes en briques apparentes à arcs doubleaux.
Sculpture ; mosaïque ; vitrail ; menuiserie
Christ ; croix ; ornement à forme géométrique : bâton brisé ; ornement à forme végétale : tournesol ; saint ; ornement à forme architecturale
Tympan du porche ogival en brique : bas-relief en pierre représentant le Christ bénissant des épis de blé. Ecoinçons au-dessus des arcs de la nef à décor végétal et inscription continue (Béatitudes). Autel à ornementation architecturale. Menuiserie du choeur à décor géométrique.
Rampant de pignon en couteaux picards
Propriété de la commune
Utilisation cultuelle
2003
© Inventaire général
2003
Bailly Gilles-Henri ; Caulliez Stéphanie ; Laurent Philippe
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens