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Plateforme ouverte du patrimoine

Église paroissiale Saint-Médard

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Médard

Titre courant

Église paroissiale Saint-Médard

Localisation

Localisation

Hauts-de-France ; Somme (80) ; Fresnes-Mazancourt ; rue de l'Eglise

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Haute-Somme

Canton

Chaulnes

Adresse de l'édifice

Eglise (rue de l')

Références cadastrales

68

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Partie constituante non étudiée

Presbytère ; monument aux morts

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

12e siècle (détruit) ; 2e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1928

Commentaires concernant la datation

Daté par source

PV004501

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribué par source

Description historique

L'ancienne église, qui était un ouvrage roman du 12e siècle, subit une destruction complète lors de la Grande Guerre, jusqu'aux fondations bouleversées. A la suite du dossier d'estimation des dommages de guerre, établi en 1921 par Henri Bénard, architecte à Péronne, une indemnité de 1 075 886 F est accordée pour sa reconstruction. En 1927, le maire charge l'architecte Louis Duthoit du projet de reconstruction. Celui-ci "s'efforce de sauvegarder autant que possible le caractère de l'ancienne église aussi bien comme nature de matériaux que comme aspect général". Le nouvel édifice mesure 422 m2 contre 419 m2 pour l'ancien. Mais le clocher de la croisée est déplacé latéralement pour ne pas gêner l'entrée, les bas-côtés sont supprimés par économie et par un souci de meilleures proportions intérieures. Le dossier (devis et dessins d'avril, mai et juin 1928) est d'autant mieux accepté en commission que Duthoit siège habituellement au comité technique de la Société Coopérative pour la Reconstruction des Eglises Dévastées du Diocèse d'Amiens. Le devis ramène le coût à 671 821, 77 F, la dépense réelle est de 735 170, 10 F. Le gros oeuvre est attribué en 1928 à l'entreprise de maçonnerie Trevisan (Agen) , et le lot couverture à l'entreprise Péchin (Curchy). Le chantier est gêné par la découverte de sapes et galeries, notamment sous le clocher. La réception définitive a lieu en 1931. Le décor intérieur est réalisé dans les années 1931 et 1932 par de nombreux intervenants. Sueur Marcel, marbrier à Amiens exécute le mobilier en pierre (maître autel, chaire, bénitier, table de communion) sur des dessins de Duthoit. Gaudin Jean, maître verrier à Paris réalise des vitraux à losanges en mosaïques (remplacés par des vitraux de Claude Barre après 1945) , un vitrail en mosaïque béton et verre, et des mosaïques décoratives (1930). Ansart Gérard, décorateur mosaïste à Amiens est l'auteur du chemin de croix (à rapprocher de celui de l'église de Coullemelle). Darras, sculpteur à Meigneux réalise la sculpture des fonts baptismaux et des statues (1931) , l'entreprise Buisine de Lille, la menuiserie et la couverture des fonts baptismaux en fer noirci (1932) , l'entreprise Cantrel de Rosières, la grille du baptistère et les lustres. Louis Duthoit réalise aussi la reconstruction du presbytère (plans en 1929, réception définitive en 1932) , le monument en forme de lanterne des morts au côté de l'église, et donne les dessins du calvaire du cimetière (1931) et pour une croix de calvaire en ferronnerie.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; appareil mixte ; moellon ; pierre de taille

Matériaux de la couverture

Tuile plate

Typologie de plan

Plan en croix latine

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau

Typologie du couvrement

Voûte en berceau ; cul-de-four ; coupole en pendentifs

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe polygonale ; croupe ; flèche polygonale

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre : escalier en vis

Commentaire descriptif de l'édifice

Murs moellons et pierre Saint-Maximin (Banc Royal) , sauf les parties exposées à la pluie, en roche fine. Parements extérieurs du socle de l'église en moellon de liais d'Hydrequent non taillé. Arcs doubleaux de la nef en pierre Saint-Maximin (Banc Royal). Clocher hors oeuvre. Abside polygonale enveloppée par une sacristie de plan carré. Pignons découverts. Voûte en brique creuse "système Fabre" enduite. Voûte à berceau à lunettes. Charpente en arcs béton armé et en sapin.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture ; peinture ; mosaïque ; vitrail ; ferronnerie

Indexation iconographique normalisée

Scène : religion chrétienne ; saint ; ornement à forme géométrique

Commentaires d'usage régional

Vitrail en mosaïque béton et verre

Protection et label

Intérêt de l'édifice

À signaler

Observations concernant la protection de l'édifice

L'originalité de l'édifice réside dans l'ensemble décoratif cohérent d'inspiration byzantine : décoration murale des coupoles, chapelle des fonts baptismaux, décor des sols. Ce décor s'inscrit dans un édifice d'aspect néo-roman.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Conditions d'ouverture au public

Utilisation cultuelle

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2003

Date de rédaction de la notice

2003

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Bailly Gilles-Henri ; Caulliez Stéphanie ; Laurent Philippe

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens