Église paroissiale
Saint-Pierre
Église paroissiale Saint-Pierre
Hauts-de-France ; Somme (80) ; Estrées-Mons ; Chaussée Brunehaut 78
Anciennement commune de : Mons-en-Chaussée
Haute-Somme
Péronne
Mons
Chaussée Brunehaut 78
2001 AC 135
En village
12e siècle (détruit) ; 2e quart 20e siècle
1927
Daté par source
Attribué par source
L'église avant 1914 est un édifice roman du 12e siècle, à parement extérieur en grès, intérieur en calcaire, clocher d'une hauteur de 34 m, à flèche en charpente, couverture en ardoise. Le décor intérieur comporte notamment un grand autel en chêne sculpté. Cet édifice est surtout touché par bombardements en 1918. Le choeur est entièrement détruit par une mine. Jacques Debat-Ponsan est chargé du projet de reconstruction. La commune adhère à la Coopérative de Reconstruction des Eglises Dévastées du Diocèse d'Amiens en 1922. La dépense, d'abord évaluée à 592 134, 40 F, est ramenée à 452 430, 65 F, et couverte par l'indemnité allouée de 672 880 F. La réalisation des travaux est adjugée le 25 mars 1925 à l'entreprise générale Mario Mazzarotto (Arras) pour la couverture, à l'entreprise Charlet (Mons) pour des travaux de clôture (1930). La réception définitive des travaux a lieu le 16 septembre 1927. L'architecte donne le devis descriptif du mobilier le 30 avril 1932, réalisé par de nombreux artistes. Binquet Albert, sculpteur à Paris est l'auteur de la sculpture du portail principal et du grand Christ du clocher (date portée 1928). Le chemin de croix en mosaïque probablement sur dessin de Gérard Ansart, les vitraux d'origine de Gérard Ansart, détruits après la Seconde Guerre Mondiale, sont refaits en 1958 par l'atelier Pasquier (Amiens). Guillemont de Péronne exécute le mobilier en bois en 1932, les Ateliers Saint-Luc (Noyon) , le mobilier en pierre, également en 1932. Jacques Debat-Ponsan reconstruit également le presbytère (plans 22 janvier 1929, réception définitive des travaux 1931). Le dossier de reconstruction de la mairie-école est également suivi complètement par Jacques Debat-Ponsan : évaluation des dommages de guerre en juillet 1919, puis projet de reconstruction février 1924, approuvé avril 1924, chantier achevé en 1926.
Brique ; béton armé ; calcaire ; moellon
Ardoise
Plan en croix latine
1 vaisseau
Voûte en berceau ; voûte d'arêtes ; voûte en demi-berceau
Élévation à travées
Toit à longs pans ; croupe polygonale
Escalier dans-oeuvre
Maçonnerie du clocher entièrement réalisée en assises de vieux grès moellons bruts et pierre de taille. Arcs en plein cintre en brique. Couverture du clocher en pavillon. Doubleaux reposant sur des colonnes rondes.
Sculpture ; mosaïque
Saint ; Christ ; ange
Bas-relief en pierre surmontant l'entrée représentant 3 saints encadré par 2 anges ; grand Christ en croix inscrit au milieu d'une baie du clocher. Chemin de croix.
L = 3600 ; la = 2000
Fenêtre thermale,clocher-porche
Singularité du clocher-porche massif en bossages rustiques avec quelques pierres en saillie, élévation à degrés.
Propriété de la commune
Utilisation cultuelle
2003
© Inventaire général
2003
Bailly Gilles-Henri ; Caulliez Stéphanie ; Laurent Philippe
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens