Église paroissiale
Saint-Martin
Église paroissiale Saint-Martin
Hauts-de-France ; Somme (80) ; Roisel ; place du 11 Novembre
Haute-Somme
Roisel
11 Novembre (place du)
2002 AH 45
En ville
2e quart 20e siècle
1928
Daté par source
PV004260
Attribué par source
Avant la guerre de 1914-1918, l'hôtel de ville est situé sur le même îlot que l'église, avec une salle de conférences en retour sur la rue de Péronne. Pendant la guerre, l'église est complètement rasée, le clocher dynamité par les Allemands. Un bâtiment provisoire pour le culte est installé sur le terrain. L'expertise des dommages de guerre des immeubles communaux est conduite par l'architecte Louis Félix, le 11 avril 1922 pour la sacristie, la salle de catéchisme, l'asile-refuge, le monument aux soldats, les murs et grilles du cimetière, le 28 avril 1922 pour l'église. L'architecte Jacques Debat-Ponsan (Paris) produit en mars 1925 les dessins du 1er avant-projet de reconstruction, chiffré 1 032 375, 53 F, rejeté, puis un second projet en février 1926 (dessins 2 janvier 1926, devis 9 octobre 1926) , approuvé sous réserves par la Commission Spéciale des Beaux Arts le 2 avril 1926 : Paul Léon, au nom de cette Commission, déclare qu'après de nombreux projets présentés, celui-ci semble satisfaisant bien que "les voûtes légères en chaînette ne semblent pas dans le caractère très rectiligne de la conception du projet et que les fenêtres en triangles superposés paraissent un peu sommaires". La dépense de reconstruction, évaluée 780 927, 66 F, est couverte par un prélèvement sur l'indemnité de 900 000 F (30 mars 1928). La réalisation est adjugée le 29 juin 1928 à l'entreprise Raphaël Moretti (Péronne) , et l'entreprise de couverture Mehay (Péronne) s'achevant avec la couverture en tuile plate des rampants de pignons (1929). Les travaux de fondations entrepris en 1928 révèlent la présence de galeries et sapes. La réception définitive des travaux a lieu le 28 mai 1930. Pour la décoration on relève les intervenants suivants : Darras-Delahaye d'Amiens (chemin de croix, 1933) ; Devrainne de Roisel (bancs) ; Sueur Marcel d'Amiens (mobilier en pierre : maître-autel en comblanchien poli, pierre agrafée, candélabre et croix en "Duranic", autels de chapelles, fonts baptismaux, table de communion) ; Tattegrain Gustave d'Amiens : mobilier en bois (1932) ; Damon Jacques de Paris (devis octobre 1930 : 3 baies de choeur, 2 de transept, dessins géométriques) ; Guiraud-Rivière M., sculpteur à Paris (bas-relief sculpté accepté sur maquette en juillet 1929) ; entreprise Moretti (2 ambons en ciment armé et brique, 1930).
Brique ; béton armé ; calcaire ; pierre de taille
Tuile plate ; zinc en couverture
Plan en croix latine
1 vaisseau
Voûte en berceau
Élévation à travées
Toit à longs pans ; croupe polygonale ; toit en pavillon ; pignon découvert
Escalier dans-oeuvre
Le portail est le seul élément en pierre de taille ; le fronton du clocher est en béton. Zinc en couverture du clocher. Voûte parabolique ou en chaînette percée de lunettes de même profil. Pignons découverts des transepts et des chapelles, façades des travées surmontées de gables, flèche carrée. Baies à arc mitré ; remplages en béton à motifs de losanges.
Sculpture
Saint
Sculpture en bas-relief du linteau en pierre surmontant le portail principal ; figure de la Charité de Saint-Martin, inscrite dans le cadre d'un gable en escalier
Arc mitré,clocher-porche appuyé par un jeu de contreforts, à sommet pyramidal,portail historié
Propriété de la commune
Utilisation cultuelle
2003
© Inventaire général
2003
Bailly Gilles-Henri ; Caulliez Stéphanie ; Laurent Philippe
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens