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Plateforme ouverte du patrimoine

Église paroissiale Saint-Martin

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Martin

Titre courant

Église paroissiale Saint-Martin

Localisation

Localisation

Occitanie ; Tarn (81) ; Anglès

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Tarn

Canton

Anglès

Lieu-dit

Souque (la)

Références cadastrales

2013 AC 57

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Partie constituante non étudiée

Cimetière

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 18e siècle ; 4e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1776

Commentaires concernant la datation

Date portée

Description historique

L'église Saint-Martin de la Souque porte un chronogramme daté de 1776, période à laquelle elle a été reconstruite, empruntant sans doute à l’église antérieure des éléments plus anciens. En effet, on mentionne très tôt (10e siècle) une chapelle Saint-Martin d’Uscadelles rattachée à l’abbaye de Saint-Pons de Thomières. Elle fut une annexe de l’église Notre-Dame érigée dans le village avec l’église Saint-Pierre de la Baïsse (Fonbelle) et de Saint Martin des Cousses (Le Soulié). On pense que l’édifice antérieur à celui que l’on connaît pourrait avoir été rebâti autour de 1610 par le prieur Cabrol. Cette église est utilisée après que l’église principale de la paroisse ait été mise à sac par les protestants. Ainsi, le 6 octobre 1671, le chapitre de Saint-Pons ordonne au vicaire perpétuel de la paroisse d’Anglès de dire le service divin dans la chapelle Saint-Martin. Ce dernier fut assuré par le vicaire François Rouanet entre 1674 et 1679. On sait qu’en 1769, au moment de l’installation de Pierre Cros comme curé par l’abbé Linière, l’église était en ruine. Ce dernier obtint le 4 avril 1778 (archives diocésaines) les autorisations de l’intendant de se charger de faire la nef et le presbytère pour un montant de 2.400 livres à la condition qu’on lui donnât les matériaux de l’ancienne église ruinée. On peut donc penser que la date de 1776, inscrite au-dessus de la porte d’entrée indique la date de pose de la première pierre du nouvel édifice. Ce dernier semble avoir rapidement besoin de travaux puisqu’en 1789, un projet de réparation de l’église est signalé mais le conseil municipal, essentiellement protestant n’arrive pas à s’entendre avec les autorités religieuses sur le devis ou la somme nécessaire aux réparations. On ignore si c’est l’insalubrité de l’édifice ou la Terreur qui entraine, le 22 mai 1794, la spoliation de tout le mobilier d’orfèvrerie de l’église que l’on expédie à Saint-Pons. Malgré son délabrement l’église sert toujours au culte en 1804. Le curé écrit régulièrement au maire pour lui demander de faire réparer son église et il faut attendre une délibération du 11 juin 1828 pour que la municipalité prenne la mesure de l’état alarmant de Saint-Martin. On ne trouve cependant pas trace dans les archives de travaux importants ; le curé écrit encore au maire en 1838. Une imposition spéciale est décrétée par la municipalité le 16 mai 1855 et il faut attendre les années 1880 pour que le conseil municipal délibère sur la réparation des arcs de nef (18 octobre 1881). C’est donc dans le dernier quart du 19e siècle que l’édifice est finalement restauré. Son dallage est posé dans autour de 1885. L’église, visiblement entretenue a fait l’objet de réparations et de rénovation depuis.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Maçonnerie ; essentage d'ardoise ; enduit

Matériaux de la couverture

Ardoise

Typologie du couvrement

Voûte à cantons

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; toit polygonal

Commentaire descriptif de l'édifice

L'église Saint-Martin est située dans le hameau de la Souque. Elle est construite en maçonnerie et présente un plan rectangulaire avec un clocher sur l'élévation ouest. L'édifice est recouvert pour partie d'un essentage d'ardoise (élévation nord et ouest) et enduit (élévation sud). Il compte quatre travées signalées par 4 fenêtres surbaissées (élévation nord). L'entrée est aménagée sur l'élévation sud par une porte en arc brisé portant chronogramme. Une niche est ménagée au-dessus de la porte. A l'intérieur, la nef unique est flanquée de chapelles ouvertes par de larges arcades dont les clavaux sont soigneusement taillés et prennent appui sur des impostes biseautés. Les arcs doubleaux de la nef, en plein cintre, s'appuient sur des pilastres équipés d'un imposte saillant qui soutient également la retombée des voussures de chacune des voûtes à canton de la nef. La partie basse des murs a été mise à nu et l'appareil de moellons de l'édifice est ainsi apparent. Seule la partie haute est encore aujourd'hui recouverte d'un enduit. Le chevet à fond plat communique par une petite porte avec la sacristie.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2013

Date de rédaction de la notice

2013

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Chabbert Roland

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

Vue du clocher depuis l'ouest.
Vue du clocher depuis l'ouest.
(c) Inventaire général Région Occitanie
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