Station radar et batterie de côte de Notre-Dame de la Garde dit aussi du Cap Sicié

Dénomination de l'édifice

Station radar ; batterie

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Batterie de côte

Appellation d'usage

Notre-Dame de la Garde, actuellementdu Cap Sicié

Titre courant

Station radar et batterie de côte de Notre-Dame de la Garde dit aussi du Cap Sicié

Localisation

Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var (83) ; Six-Fours-les-Plages

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Var

Lieu-dit

Cap Sicié (près de la chapelle Notre-Dame de la Garde ou du Mai)

Références cadastrales

2021 BC non cadastré ; Sur la parcelle 6

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 20e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques

Description historique

En 1939, la Marine Nationale expérimentait les premiers radars militaires français de détection aérienne et maritime, dans le secteur de Toulon. Le premier site choisi fut celui du Cap Sicié, près de la chapelle Notre-Dame de Bonne-Garde, où existait au début du XIXe siècle une tour à signaux de 1589. Ce poste radar français fut réoccupé et entièrement transformé au début de 1943 par la Kriegsmarine allemande, dans la mise en place de 16 stations de détection établies de Menton à Cerbère. La station radar allemande du Cap Sicié, connue sous l'appellation Stp Tor 110, fut équipée un radar du type Seetakt Fu.MO 2 Calais adapté à la détection veille-surface, accompagné d'une cuve-tour d'isolement et d'aménagements défensifs, le tout servi par une compagnie de 39 hommes.La station radar fut neutralisée le 12 août 1944 lors l'opération Dragoon, par la frappe aérienne massive lancée par l'Etat-Major interallié sur l'ensemble des stations radar allemandes du littoral méditerranéen.

Matériaux du gros-œuvre

Pierre ; moellon ; béton ; béton armé

Matériaux de la couverture

Béton en couverture

Commentaire descriptif de l'édifice

Les anciens équipements liés à la station-radar de la Kriegsmarine subsistent à l'état de vestiges confus à proximité ouest/sud-ouest et en léger contrebas de la chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Garde et des restes de la tour à signaux du XVIe siècle qui occupent le point haut du site à 356m d'altitude.Ces équipements ruinés, en partie renfermés dans l'enclos de l'actuelle tour émettrice de télévision de Toulon-Cap Sicié, sont constitués de :-la tour ou cuve de l'ancien radar, de plan semi-circulaire ou en fer-à-cheval, avec accès encadré de deux murs parallèles, bâti en maçonnerie traditionnelle de schiste lié au ciment, d'un diamètre intérieur d'environ 7m pour une hauteur murale d'environ 3,50m. -Une cuve en maçonnerie traditionnelle de schiste de plan octogonal assez régulier (largeur intérieur d'environ 5m) flanqué de deux "ailes" pour niches-abri, adaptée à une pièce de défense antiaérienne (Flak).-Deux cuves plus sommaires et petites, l'une au moins au service de la défense rapprochée (mitrailleuse).-Un ouvrage en béton armé, de plan apparemment polygonal, creusé en partie en caverne dans le roc apparenté à un poste de conduite de tir ou Leitstand, du fait de sa dalle de couverture caractéristique, aujourd'hui rompue et fracturée, dégageant vers le sud/sud-est (donc vers le large) une fenêtre horizontale panoramique.

Commentaires d'usage régional

Batterie ouverte

État de conservation (normalisé)

Mauvais état

Précision sur la protection de l'édifice

Le Cap Sicié et ses abords, site classé par décret du 20 juin 1989 DRAE PACA

Typologie de la zone de protection

Site classé

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'un établissement public (?)

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2017

Copyright de la notice

(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Date de rédaction de la notice

2020

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Corvisier Christian

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel