Abbaye
Mairie ; presbytère
Ancienne abbaye
Nouvelle-Aquitaine ; Gironde (33) ; Saint-Ferme
Anciennement région de : Aquitaine
AB 83, 84, 51 à 54
13e siècle ; 14e siècle
Le monastère est mentionné dès 1080. De la fin du 13e au début du 14e siècle, l'abbaye et le village sont fortifiés. Après la prise de l'abbaye par les Protestants aux ordres de Turenne, en 1586, l'abbé Arnaud du Gasc tente de restaurer l'édifice mais le monastère est à nouveau dévasté par Boisse-Pardaillan en 1615. Le 10 août 1770, l'évêque de Bazas signe le décret portant extinction de l'abbaye. Les bâtiments conventuels s'ordonnent autour d'une cour pavée (emplacement du cloître détruit) dont l'accès se fait par un couloir situé à l'angle de la façade ouest de l'église. Le bâtiment Est est situé à l'emplacement de la salle capitulaire. Il fut reconverti en presbytère au 18e siècle. Son extrémité renfermait les appartements de l'abbé. Un second couloir, autrefois fortifié, mène à l'extérieur. Le bâtiment sud, ancien dortoir et réfectoire, conserve les traces d'un plan primitif ultérieurement remanié. Le bâtiment ouest, épaulé par des contreforts, muni de meurtrières, abrite un escalier défendu par des embrasures, menant au premier étage. De cette salle, un escalier en vis dans une tourelle gagne le second étage. Au rez-de-chaussée se trouvent deux salles voûtées d'arêtes : la prison et le parquet de justice, avec une cheminée à hotte ornée d'une fresque. Dans la troisième salle s'ouvrait l'entrée primitive de l'abbaye.
Escalier intérieur : escalier en vis
Peinture
Inscrit MH partiellement
1990/07/04 : inscrit MH
Façades et toitures de l'ensemble des bâtiments ; grand arc brisé situé contre le mur Est du bâtiment Sud ; escalier du 17s et escalier à vis dans le bâtiment Ouest ; sol et sous-sol de la cour intérieure (cad. AB 83, 84, 51 à 54) : inscription par arrêté du 4 juillet 1990
Arrêté
À signaler
Objets mobiliers protégés OMH.
Propriété de la commune ; propriété privée
© Monuments historiques, 1992. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1992
Dossier de protection