Immeuble
Immeuble
Auvergne-Rhône-Alpes ; Ain (01) ; Bourg-en-Bresse ; 10 rue Victor-Basch
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Victor-Basch (rue) 10
AD 540, 541 et 625
2e moitié 15e siècle ; 1ère moitié 16e siècle ; 1ère moitié 17e siècle
Cette ancienne demeure médiévale fut transformée en hôtel particulier au 17e siècle puis divisée en appartements au 20e siècle. L'ensemble est constitué de deux corps de bâtiment reliés par des galeries et accessibles par un escalier en vis articulé autour d'une première cour. Une seconde cour intérieure conserve un puits remarquable avec une auge.
Pierre calcaire blanche
Un plan parallélépipédique percé par deux cours intérieures, la première qui est inscrite et la deuxième qui possède un puits inscrit.
L’immeuble s’élève sur quatre niveaux avec trois travées en façade principale. Le dernier niveau apparaissant en façade est le niveau ajouté vers 1930. Le rez-de-chaussée se compose d’une entrée sur l’allée d’accès vers l’intérieure et de deux baies à usage commercial à la manière des aménagements du XIXe siècle : avec ses colonnes rectangulaires en pierre destinées à recevoir des garnitures de boiseries et qui sont au jour aujourd’hui. Le portail d’entrée est en tube acier blanc à la manière des années 50-60, l’encadrement de la baie d’entrée de l’allée est plaquée de carreaux de pierre, le tout dénote avec la façade qui reste néanmoins de facture très modeste. Les baies des deux premiers étages en façade ont conservé les volets et des menuiseries en bois. Le dernier niveau, souligné par une corniche en ciment affiche ses fenêtres PVC et ses angles aigus. Dans la première cour de l’immeuble, desservant les appartements du premier étage, une galerie reposant sur une voûte en demi-arc-de-cloître conserve un garde-corps en ferronnerie de très belle qualité à la manière du XVIIIe siècle. Les galeries des étages supérieures sont équipées de gardes-corps plus modestes, l’un fait de barreaux soudés verticalement et celui de dernier étage de fabrication industrielle de la fin du XXe siècle. L’escalier en vis est abrité par une tour octogonale qui a conservé ses encadrements de baies XVe-XVIe. Les paliers des galeries sud ont été transformés en pièces fermées mais ont également conservé les portes en accolades. Cette cour correspond une composition classique qu’il est aisé de retrouver dans d’autres hôtels particuliers de la même époque. La seconde cour conserve également des baies anciennes, un puits remarquable avec une auge et une baie au rez-de-chaussée avec des barreaux anciens. Une gravure de la main de l’artiste Fernand Combes, datée de 1919 donne une image de cette cour au début du XXe siècle et explique une partie des désordres de la façade nord. Des baies supplémentaires ont été percées mais c’est l’hétérogénéité des menuiseries et l’état des enduits qui affectent bien plus l’aspect d’origine. Les sols des cours étaient dallés et sont aujourd’hui recouverts de ciment. Un seul appartement a pu être visité qui conserve une poutraison intéressante mais des espaces très dénaturés, dans leurs volumes et leurs axes de circulation.
Inscrit MH
2017/05/15:inscrit MH
Les parties suivantes de l'immeuble sis 10 rue Victor Basch : les façades et toitures, avec ses deux cours y compris le puits, ainsi que les parties communes composées de l'escalier et des paliers de la 1ère cour, les deux passages permettant l'accès aux cours, telles que délimitées en rouge sur le plan annexé à l'arrêté (cad. AD 625, 540 et 541) : inscription par arrêté du 15 mai 2017
Arrêté
A signaler
Inscription (façades et toitures sur la première cour) 28-07-1947 (arrêté) annulée ; inscription (puits de la deuxième cour) 17-02-1982 (arrêté) annulée
Propriété privée
(c) Monuments historiques. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1992
Dossier de protection