Église
Eglise
Auvergne-Rhône-Alpes ; Ain (01) ; Coligny
Anciennement région de : Rhône-Alpes
AC 135
2e moitié 15e siècle ; 2e moitié 19e siècle
Etienne Morel évêque de Maurienne, abbé d'Ambronay, chanoine de Saint-Jean de Lyon, originaire de Coligny, fut le bienfaiteur de cette ville dont il fit reconstruire l'église. Ses diverses fonctions et titres expliquent sans doute en partie la parenté que l'on a pu établir entre les chevets (contemporaine de la cathédrale de Saint-Jean de Maurienne de l'abbaye d'Ambronay et de l'église de Coligny. La nef a été rebâtie de 1869 à 1886 à l'initiative du curé Magaud avec le souci semble-t-il d'harmoniser les parties nouvelles avec la partie ancienne. Ainsi les baies de la nef et celles des bas-côtés reproduisent le remplage des fenêtres de l'abside. Sources: "Visage de l'Ain", n°67
Cette édifice est est bâti en pierre de taille appareillées avec des assises régulières pour la partie XVe, les contreforts et la façade, appareil à joints incertains pour le reste de la construction XIXe). Le chevet est à trois pans, deux chapelles forment un transept saillant, bas. La toiture est en tuiles plates. La façade ouest est orné d'un porche avec au tympan la représentation de Saint-Martin taillant son manteau. Au dessus du porche une rosace, le clocher avec une flèche couronne l'ensemble. Les fenêtre du chevet et du transept et du chevet dont le remplage a deux ou trois formes avec réseau dans la partie haute, ont été imitées pour l'éclairage des bas-côtés de la nef. Celle-ci est éclairée par une série de petite rosace. A l'intérieur l'édifice présente une architecture gothique "classique". Les huit travées de la nef sont couvertes par des croisées d'ogives reposant sur des piliers monolithiques composés avec des chapiteaux avec des motifs végétaux. Le chevet présente une voûte d'ogive à six quartiers. Les chapelles du transept sont couvertes d'une voûte d'arête. Le mobilier gothique et néo-gothique contenu dans l'église de Coligny apparaît d'une grande qualité 28 stalles subsistent du XVe siècle : les sièges, les miséricordes et les jouées de stalles hautes sont décorés de têtes sculptées et de motifs flamboyants. Au XIXe siècle, ont été ajoutés des panneaux sculptés représentant la vie du Christ, surmontés d'un dais sculptés et ajouré. Le maître-autel est richement décoré par une représentation de la Cène et de scène de la vie du Christ à la prédelle. L'autel de la Vierge a reçu un retable avec la Vierge et l'Enfant au centre. Enfin, les vitraux sont de la seconde moitié du XIXe siècle.
Inscrit MH
1984/12/28 : inscrit MH
Eglise (cad. AC 135) : inscription par arrêté du 28 décembre 1984
Arrêté
PM01000188 ; PM01000189
À signaler
Nef rebâtie de 1869 à 1886.
Propriété de la commune
© Monuments historiques, 1992. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1992
Dossier de protection