Couvent ; hôpital
D'ursulines
Maison de retraite
Ancien couvent des Ursulines, ancien hôpital
Centre-Val de Loire ; Loiret (45) ; Montargis
Anciennement région de : Centre
1994 AO 296 ; 1998 AO 346 ; 2002 AO 356
Milieu 17e siècle ; 2e quart 20e siècle
1644 ; 1926
Le couvent a été construit à partir de 1644 et a conservé une partie de ses bâtiments, intégrés au milieu de constructions plus modernes. Madame Guyon, inspiratrice du quiétisme, y a séjourné entre 1655 et 1659. Il a été utilisé par l'Hôtel-Dieu pendant la Révolution et est demeuré hôpital jusqu'en 1993, opérant de grosses modifications sur le plan originel. Seules sont demeurées en place trois ailes en U entourant un cloître à deux niveaux de galeries autour d'une cour intérieure. Le cloître est dépourvu d'ornements. Seule l'arcade vient rythmer la façade. La galerie haute est abritée par la pente du toit reposant sur de fines colonnes de fonte. L'intérieur des bâtiments a été complètement dénaturé, à l'exception de trois escaliers à volées droites, avec rampe d'appui à balustres de bois tournés. Une nouvelle façade a été élevée de 1926 à 1932 par Philippon, dans un style éclectique alternant les jeux de brique et de pierre. L'accès s'effectue sous le pavillon central par un porche à fausses voûtes d'arêtes reposant sur des colonnes décorées de mosaïques. Les derniers bâtiments remontent à l'après guerre.
Mosaïque
Inscrit MH partiellement
1994/04/11 : inscrit MH partiellement
Cour du cloître et les deux niveaux superposés de galeries ; façades et toitures des trois bâtiments anciens en U entourant le cloître ; les trois escaliers intérieurs à volées droites et balustres tournés placés chacun dans l'une des ailes ; façades et toitures du bâtiment d'entrée sur la rue Jean-Jaurès construit par l'architecte Philippon (cad. AO 296) : inscription par arrêté du 11 avril 1994
Arrêté
Abords d'un monument historique
Propriété d'un établissement public
(c) Monuments historiques. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1994
Dossier de protection