Filature
Filature Ramond
Occitanie ; Tarn (81) ; Lacaune ; 9 rue de Peyruc
Anciennement région de : Midi-Pyrénées
Peyruc (rue de) 9
AE 72
L'Enréveillé
2e quart 19e siècle
1842
Chabert Jean (maître d'ouvrage)
Cette filature de laine fondée par Jean Chabbert en 1841, reste aux mains de sa famille jusqu'en 1909. Elle est alors rachetée par Emile Viala, ferblantier à Lacaune. Il s'en dessaisit en 1923, au profit d'un industriel de Roquecourbe, René Carayon, qui, dès 1924, la loue à Omer Léon Ramond, filateur, qui l'achète en 1926. Elle appartient depuis à la famille Ramond. Ce bâtiment frustre, à un étage, construit en pierre est enduit, son toit à longs pans est couvert d'ardoises. Il porte la date 1841sur le linteau de la porte d'entrée, et, sur la façade, un cartouche en zinc, avec l'inscription peinte "Filature Ramond". L'ensemble des machines est exceptionnel et en état de marche, tel qu'au 19e siècle, menant de la laine brute à l'écheveau terminal. Au rez-de-chaussée, une série de machines comprenant un battoir, un loup (effilocheuse) et un assortiment de cinq cardes (une drousse (ouvreuse), une repasseuse, une réunisseuse, et deux fileuses), prépare des fils cardés qui seront filés à l'étage sur une très rare "mule-jenny", semi-automatique à 200 broches (électrique et manuelle). Une bobineuse transforme les canettes en bobineaux, ou "fromages", la doubleuse assemble plusieurs fils à partir de ces fromages qui sont ensuite torsadés à la retordeuse de 100 broches (ancienne mule-jenny transformée) ; les canettes de fils torsadés enfin sont mises en écheveaux au dévidoir. La filature est arrêtée en 1992. Depuis 1994, ce petit établissement textile rural est ouvert à la visite.
Énergie hydraulique
Établissement industriel désaffecté
Inscrit MH
1994/02/22 : inscrit MH
Filature (cad. AE 72) : inscription par arrêté du 22 février 1994
Arrêté
Propriété privée
(c) Monuments historiques. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1994
Dossier de protection