Scierie
Musée technique
Musée
Scierie Vincent
Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Sainte-Croix-aux-Mines ; 1A rue Maurice-Burrus
Anciennement région de : Alsace
Maurice-Burrus (rue) 1A
1987 32 27
En écart
Stimbach (le)
1er quart 20e siècle
1920
Vincent famille (commanditaire)
Construite par la famille Vincent à Sainte-Marie-aux-Mines, entre 1920 et 1925, cette scierie, équipée dès sa création d'une machine à vapeur de 1893, rachetée dans une usine textile, est la troisième implantation choisie sur la commune. Elle est la première à ne faire usage que de la vapeur, en brûlant la sciure et les délignures. La machine à vapeur, à double effet, développait 150 CV. Fabriquée par la Société Alsacienne de Construction Mécanique, elle était alimentée par une chaudière de type marine, de 1907, installée par la société Kuhnle, Kopp & Kausch AG de Frankenthal. L'étang qui est comblé servait au tri et au nettoyage des troncs. Ceux-ci étaient tirés par chaîne sur trois lignes de sciage. La scierie Vincent produisait des madriers, des poutres, qui servirent notamment au tunnel de Sainte-Marie-aux-Mines et, en 1945, à la reconstruction des ponts sur le Rhin. En 1960, la vapeur fut définitivement remplacée par l'électricité. La scierie a conservé l'essentiel de son outillage depuis son arrêt en 1990 : pompe, chariot, déligneuse, scie à fagot, scie à latte, scie à barre automotrice, moulin à sciure, tronçonneuse.
Machine à vapeur à piston ; produite sur place
Établissement industriel désaffecté
Inscrit MH partiellement
1996/12/09 : inscrit MH partiellement
Totalité des parties immeubles des bâtiments de la scierie, y compris le massif à demeure de la chaudière ; cheminée ; installations techniques extérieures : voies ferrées, support de la chaine sans fin, site de l'ancien étang de flottage (cad. 32 27) : inscription par arrêté du 9 décembre 1996
Arrêté
Site inscrit
Propriété privée
(c) Monuments historiques. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1996
Dossier de protection