Église paroissiale
Eglise paroissiale Notre-Dame-du-Rosaire
La Réunion ; La Réunion (974) ; Saint-Louis ; rue Pente-Nicole
Rivière-Saint-Louis (la)
Pente-Nicole (rue)
HA 10, 11
4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
1884 ; 1937
Le 10 mai 1859, la Rivière Saint-Louis est érigée en paroisse. De 1860 à 1900, une première église en bois accueille les fidèles. L'essor du village à la fin du 19e siècle conduit la municipalité à envisager la construction d'une nouvelle église. L'architecte communal Henri Vasseur dessine les plans de l'édifice dont les travaux se poursuivent de 1884 à 1900. L'effondrement des cinq piliers et arcs de la nef pousse la municipalité à installer entre les murs existants une charpente métallique, au grand désespoir du curé qui le compare à une « usine écrasée ou à un nid de poules ». D'une grande légèreté elle constitue aujourd'hui tout l'intérêt de l'église. Les 12 colonnes en fonte, couronnées de chapiteaux à décor de feuillage, supportent les retombées d'arcs brisés. En 1941, l'église est dotée d'un clocher monumental et d'une nouvelle façade agrémentée de pinacles à fleurs de lys, symbole de la Vierge. Sa statue monumentale en fonte, commandée à la maison Roueard à Angers, est installée avec l'aide des ouvriers du Gol. Symbole de la fierté d'un village qui cherche toujours à se distinguer de la ville de Saint-Louis, Notre-Dame-du-Rosaire est avec Notre-Dame-de-la-Délivrance à Saint-Denis l'un des monuments néogothiques les plus aboutis de l'histoire de l'architecture réunionnaise.
Inscrit MH
2000/08/14 : inscrit MH
Eglise, y compris le parvis et ses emmarchements, le terrain d'assiette, le calvaire, le monument aux morts, le buste du Père Delaporte (cad. HA 10, 11) : inscription par arrêté du 14 août 2000
Arrêté
PM97400144 ; PM97400149 ; PM97400145 ; PM97400148 ; PM97400152 ; PM97400141 ; PM97400142 ; PM97400146 ; PM97400147 ; PM97400151 ; PM97400143 ; PM97400150 ; PM97400153
À signaler
Propriété de la commune
(c) Monuments historiques. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
2000
Dossier de protection