Architecture industrielle ; parties industrielles ; puits d'extraction
Puits d'extraction de Montredon
Auvergne-Rhône-Alpes ; Ardèche (07) ; Largentière
Concession de Largentière ; carreau de Montredon
20e siècle
20e siècle
1961 ; 1962
Le site de Largentière avait déjà fait l’objet d’une première exploitation entre 1876 et 1885. Au début des années 1950, la Société Minière et Métallurgique Peñarroya fait une demande de concession pour l’exploitation du site étendu sur 1300 hectares. Au préalable, la société se lance dans des travaux de reconnaissance. En 1961, le puits construit à Montredon est destiné à devenir un puits d’extraction. En juillet 1962, le fond du puits se situait à 230 mètres de profondeur. Le gros œuvre était pratiquement terminé. Enfin, un décret du 30 juillet 1964 concède l’exploitation du gisement à la Société Minière et Métallurgique Peñarroya. Entre 1964 et 1982, environ 10 millions de tonnes de minerai sont extraits, donnant approximativement 350 000 tonnes de plomb, 70 000 tonnes de zinc et 750 tonnes d’argent. L’exploitation se faisait sur plusieurs niveaux surtout par piliers abandonnés et par tailles montantes dans les failles. En 1983, l’exploitation cesse définitivement. Le puits est remblayé et dallé. En 1988, la Société Minière et Métallurgique Peñarroya devient Métaleurope et conserve la concession de Largentière sans l’exploiter. Dans les années 1990, la tour du puits d’extraction minière est rachetée par des propriétaires privés.
La tour du puits d’extraction minière du carreau de Montredon s’élève à une hauteur de 45,70 m. De plan presque carré (11.53 x 11,31 m), elle a une surface au sol de 130,40 m². L’édifice est entièrement construit en béton armé : fondations, poteaux, poutres, voiles de murs, planchers intermédiaires, sol et escaliers. La couverture est une toiture-terrasse en béton armé avec une étanchéité multicouche. Les murs sont entièrement aveugles à l’exception de la partie haute des façades nord et sud qui abrite la salle des machines. La tour est équipée d’un escalier et d’un ascenseur. Les planchers intermédiaires sont rares.
2003
2020
Duperray-Millaud Bénédicte ; Chabal Anne-Sophie
Dossier individuel