Maison de la culture, maison des jeunes et de la culture dite, MJC Les Marquisats, actuellement école d'art

Dénomination de l'édifice

Architecture de culture recherche sport ou loisir ; édifice et aménagement de culture recherche sport ou loisir ; centre culturel

Titre courant

Maison de la culture, maison des jeunes et de la culture dite, MJC Les Marquisats, actuellement école d'art

Localisation

Auvergne-Rhône-Alpes ; Haute-Savoie (74) ; Annecy ; 42 rue des Marquisats

Adresse de l'édifice

Marquisats (rue des) 42

Siècle de la campagne principale de construction

20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1973 ; 1974

Auteur de l'édifice

Description historique

La MJC Les Marquisats représente la deuxième tranche de construction du complexe « Centre International de Jeunesse Les Marquisats », édifié par André Wogenscky de 1962 à 1965. Ce projet initial répondait à une double préoccupation : le respect du site et la création d’un ensemble harmonieux permettant le libre accomplissement des multiples activités. La MJC construite par André Wogenscky (1ere tranche-1962/1965) et Louis Miquel (2e tranche-1971/1975), constitue une plate-forme sur laquelle peuvent se greffer des bâtiments en hauteur, perpendiculaires au bâtiment central et au lac. Ce bâtiment est donc en accord parfait avec la résidence des Marquisats, construite également par Wogenscky. Il révèle l’influence directe des architectes – tous deux élèves de Le Corbusier – et fait partie des quelques réalisations de qualité dont la ville se dote à cette époque. En effet, on retrouve dans ce projet les cinq points d’une architecture nouvelle chers à Le Corbusier : les pilotis, le plan libre, la toiture-terrasse, la façade libre et les fenêtres en bandeau. En 1993, la Maison des Jeunes et de la Culture est reconvertie en école d’art et accueille l’école municipale des Beaux-Arts. De 1995 à 1998, elle est restructurée en un complexe musical « Le Brise-Glace » réalisé par l’atelier Akeos représenté par les architectes Henri Montulé et Jean-Marc Salomon qui prennent le parti de respecter et conserver les anciens locaux qui illustrent bien l’architecture brutaliste de l’époque.

Commentaire descriptif de l'édifice

La construction se compose d’un volume simple couvert d’une toiture-terrasse et éclairé par des fenêtres-bandeaux très larges. Les façades sont entièrement réalisées en béton brut de décoffrage mais rehaussées de leur grisaille par l’œuvre de l’artiste néo-zélandais Bill Culbert « Rouge, bleu, jaune ».

Date de label

2003

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2020

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Vitali Françoise ; Chabal Anne-Sophie

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel