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Immeuble à logements dit immeuble de l'ancien Garage Atlas

Désignation

Dénomination de l'édifice

Architecture domestique ; édifice domestique ; demeure ; immeuble

Titre courant

Immeuble à logements dit immeuble de l'ancien Garage Atlas

Localisation

Localisation

Auvergne-Rhône-Alpes ; Rhône (69) ; Lyon 3e Arrondissement ; Métropole de Lyon ; Saxe (avenue de) 67 ; rue Leroyer (rue)

Lieu-dit

69383

Références cadastrales

67 avenue de Saxe ; rue Leroyer

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1929 ; 1931

Auteur de l'édifice

Description historique

Construit en 1929, il occupait tout l’îlot et comprenait en fait deux constructions distinctes et séparées structurellement : un immeuble de sept étages sur l’avenue de Saxe et le garage Atlas, anciennement Etablissements Bollache, Laroque & Cie, de la rue de Bonnel, concessionnaire de la marque Renault. L’ensemble retient l’attention à deux titres : de part l’originalité de son programme d’origine, le garage, qui a été dans ce cas d’espèce traité avec luxe de sujétions et de part la facture de la façade de l’immeuble sur la rue de Saxe, que les règlements d’urbanisme d’alors réservaient au commerce et à l’habitation. Le garage a cédé la place à l’hôtel Mercure Lafayette, qui l’utilise pour son propre stationnement. On peut encore admirer la façade de l’immeuble adjacent, sur la rue de Saxe, dont les frises, meneaux et chambranles Art-Déco à bâtons rompus entrelacés, parfaitement maîtrisée, témoignent aujourd’hui encore du raffinement de cette réalisation qui fut – et qui reste – révélatrice de son siècle. Le développement ultérieur des parkings souterrains aura raison d’un type entièrement nouveau ou peu s’en faut, qui n’en acquiert que davantage de valeur historique.

Description

Commentaire descriptif de l'édifice

Sur 6 niveaux, le garage hors sol (ou en silo) a constitué une première réponse à la question du stockage – du stationnement – des voitures, à une époque où elles étaient encore un luxe. S’est alors posée la question de l’accessibilité des emplacements, pour laquelle la solution de l’ascenseur, contraignante, a vite été vite abandonnée au profit de rampes. Dans le cas du garage Atlas, le choix des architectes s’est porté sur une large rampe hélicoïdale, de faible pente (12 %) à double révolution : la rampe de la montée, de six mètres de large, imbriquée avec celle de la descente dessert un niveau par demi révolution (le même principe a été utilisé, à la Renaissance, au château de Chambord). Le vaste noyau de cette hélice était occupé par des ascenseurs, un escalier et des toilettes ; des services annexes d’entretien : poste de lavage, air comprimé, prise de courant ou station de graissage étaient répartis sur les différents niveaux. Trois tennis couverts occupaient le dernier étage, sous un toit en gradin, dont les parties verticales servaient pour l’éclairage.

Protection et label

Date de label

2003

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2020

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Vitali Françoise ; Belmont Yves

Typologie du dossier

Dossier individuel

vue générale du bâtiment
vue générale du bâtiment
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