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Hôtel de ville

Désignation

Dénomination de l'édifice

Architecture civile publique ; édifice de l'administration ou de la vie publique ; mairie ; hôtel de ville

Titre courant

Hôtel de ville

Localisation

Localisation

Centre-Val de Loire ; Cher (18) ; Bourges ; 11 rue Jacques-Rimbault

Adresse de l'édifice

Jacques-Rimbault (rue) 11

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1992

Auteur de l'édifice

Description historique

Après sa réélection en 1983 à la mairie de Bourges, Jacques Rimbault prend la décision de construire une extension de l’hôtel de ville pour accueillir ses services à l’étroit dans l’ancien archevêché. Le terrain choisi s’étend au sud du palais archiépiscopal qui accueille encore aujourd’hui des services municipaux, des salons de réception, la salle des mariages et le musée des Meilleurs Ouvriers de France. De 1985 à 1988 d’importantes fouilles archéologiques sont entreprises sur les parcelles concernées alors occupées par le jardin de l’archevêché. Le projet donne lieu à l’une des plus importantes polémiques qu’a connu la cité berruyère avec en point de mire la proximité immédiate de la cathédrale et l’amputation d’une partie des jardins. Les conditions d’attribution de la construction aux architectes Claude Vasconi et Jean-Paul Chazelle sont mal connues. Il semble que ce soit l’architecte parisien Vasconi qui ait livré le parti général, mais que les plans aient été dressés par l’architecte berruyer Chazelle.

Description

Commentaire descriptif de l'édifice

Le bâtiment, au plan général triangulaire, présente une façade principale épousant la ligne de la rue Moyenne et de l’angle formé avec la rue des Hémerettes. Elle est composée de trois grandes séquences reliées par des bandeaux de baies, affirmant les lignes horizontales pour mieux éviter l’effet de masse et alléger la composition. A l’intérieur, quatre niveaux en sous-sol sont consacrés à un parking public, tandis que les trois niveaux au-dessus du sol abritent les bureaux, organisés de part et d’autre d’une rue centrale couverte par une verrière et dont la desserte est assurée par des coursives ouvertes sur cette artère intérieure (les services municipaux sont situés côté rue, les bureaux des élus côté jardin). La salle de réunion et le cabinet du maire se situent en proue, à l’articulation des deux branches du plan (au premier et au deuxième étage). Le rez-de-chaussée est consacré à l’accueil et aux services dédiés au public. Une salle d’exposition, sur double hauteur, complète les équipements. Décollé de l’ancien archevêché, les bâtiments sont simplement reliés par des passerelles vitrées. Inauguré en 1992, le bâtiment tient compte de données programmatiques et contextuelles : caractère de représentation de l’institution municipale, proximité du centre historique, coexistence d’une intervention contemporaine avec le palais archiépiscopal et les vestiges de l’enceinte révélés par les fouilles, prise en compte de l’échelle des bâtiments voisins, et utilisation de matériaux (pierre de parement, métal, verre) compatibles avec cet environnement et unifiant la composition. L’édifice peut être rapproché de l’hôtel de ville de Rezé (Loire-Atlantique), construit par l’architecte italien Alessandro Anselmi en 1987-1989 (labellisé en 2015) suivant les préceptes de la Tendenza, mouvement prônant la prise en compte de l’histoire et du contexte urbain.

Protection et label

Date de label

2019

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2020

Typologie du dossier

Dossier individuel

Bourges-hôtel de ville
Bourges-hôtel de ville
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