Ancien relais de chasse

Désignation

Dénomination de l'édifice

Architecture domestique ; édifice domestique ; demeure ; rendez-vous de chasse

Titre courant

Localisation

Centre-Val de Loire ; Loir-et-Cher (41) ; Loreux ; L’Étang Dernier

Lieu-dit

Étang Dernier (L')

Adresse de l'édifice

Étang Dernier (L')

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1972 ; 1973

Auteur de l'édifice

Sicardon Philippe

Description historique

Amateur de chasse, l’architecte Philippe Sicardon (né en 1937) acquiert au lieu-dit L’Etang-Dernier, sur la commune de Loreux, un vaste terrain renfermant une étendue d’eau de 17 hectares et projette d’y construire un relais de chasse lacustre pour lequel il reçoit le permis de construire en 1972. L’édifice est achevé dès l’année suivante puis agrandit en 1983.

Description

Commentaire descriptif de l'édifice

Une allée d’arbres conduit de la route départementale 49 au portail du relais de chasse bâti en avant de la berge de l’étang. Le relais est constitué d’un regroupement d’unités d’habitation placées sur une dalle de béton portée par des pilotis et reliées par des pontons-terrasses. L’ossature des bâtiments est en béton armé remplie de briques revêtues d’ardoises. Les charpentes en parapluie sont en bois. Elles étaient à l’origine couvertes de chaume mais un incendie, en 1983, a conduit à le remplacer par des ardoises. Outre les logements et les espaces de vie en commun (salle à manger, billard, salon de télévision), le relais comprend un vivier, un pigeonnier et une pêcherie. L’extension des années 1980 comprend une piscine-serre installée sur la berge.

Protection et label

Intérêt oeuvre

Œuvre d’un architecte ayant construit plusieurs équipements balnéaires au cours des années 1960-1980, l’ancien relais de chasse de Philippe Sicardon constitue une singulière adaptation de l’architecture balnéaire à un édifice privé. L’architecte reprend le modèle des villages lacustres en vogue durant les Trente Glorieuses (Port-Grimaud, Le Touquet-Paris-Plage). En outre, l’architecture du relais de chasse n’est pas un pastiche des constructions vernaculaires de Sologne – bien que l’usage de matériaux tels que le bois et la brique concourent à l’inscrire dans le paysage local – mais une curieuse transposition des constructions tropicales comme le bungalow dans un paysage lacustre du Val de Loire. La collaboration de Sicardon à la construction de plusieurs Clubs Méditerranée a probablement favorisé ce transfert de formes.