Architecture religieuse ; édifice religieux ; édifice religieux chrétien ; église
Chapelle de Saint-Vinebault
Grand Est ; Haute-Marne (52) ; Chevillon ; hameau Brueil-sur-Marne
20e siècle
20e siècle
1960
Pour faciliter la circulation, les Ponts et Chaussées ont accepté de construire une nouvelle église, rectangulaire d’environ 25 x 15 m, de côté, pour remplacer l’ancienne, mal placée. Grâce au Fonds Routier, l’opération a pu être réalisée rapidement et terminée en 1960 sur les plans de M. Parisot, architecte à Dijon.
En retrait, la façade est abritée par un auvent d’une verrière aux couleurs bleu, vert, jaune et blanc. Une partie pleine présente un décor de béton laissant croire à des blocs assemblés avec au centre une petite ouverture quadrangulaire de verre bleuté. Le clocher est à claire-voie horizontale. On entre dans un couloir rectangulaire, au sol de schiste vert qui s’ouvre sur de larges marches à un baptistère cylindrique. Puis, on pénètre dans la nef par une porte en chêne quadrangulaire massive. Deux grandes parois isolent le confessionnal de la nef. Sur le mur latéral nord, la chaire à prêcher est à remarquer par ses escaliers qui donnent une réelle sensation de légèreté. Elle se distingue admirablement de celle, antérieure, de Ronchamp par sa disposition le long du mur et non en angle, et par la présence à l’arrière de fines baies verticales qui y apportent une lumière, atténuée par des ressauts en béton disposés à l’extérieur. Sur la gauche de l’autel une verrière faite d’arêtes massives de béton laisse filtrer les couleurs en bande verticales : blanc, jaune et rouge. Ces lumières sont atténuées à l’extérieur par un mur perpendiculaire faisant brise-lumière. Ici, la lumière est partout mais rarement directe, toujours atténuée par un auvent, un ressaut, une paroi, elle se fait discrète pour tous les éléments du culte (baptistère, confessionnal, chaire à prêcher, autel) mais elle est suffisamment présente pour donner une belle luminosité au lieu. Les récupérateurs d’eau de pluie évoquent ceux de la chapelle Notre-Dame-du-Haut (1953-1955) sur la colline de Bourlémont à Ronchamp (Haute-Saône).
2015
2020
Dossier individuel