POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Église Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus

Désignation

Dénomination de l'édifice

Architecture religieuse ; édifice religieux ; édifice religieux chrétien ; église

Titre courant

Église Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus

Localisation

Localisation

Île-de-France ; Hauts-de-Seine (92) ; Boulogne-Billancourt ; 62 rue de l’ Ancienne Mairie

Adresse de l'édifice

Ancienne Mairie (rue de l') 62

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1926 ; 1942

Auteur de l'édifice

Description

Commentaire descriptif de l'édifice

Le quartier ouvrier situé entre Boulogne et Billancourt reçoit dès 1911, une première chapelle provisoire. Dans les années 1920, en lien avec les nouveaux aménagements urbains, est créée la paroisse Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus. La construction de l'église qui débute en 1926 est confiée à l'architecte Charles Bourdery qui exécute les travaux avec l'entreprise Meaume et Sèle. L'église de plan allongé, à structure de béton armé, est conçue selon un modèle traditionnel avec toutefois une crypte à voûte d'arêtes en béton. Les travaux interrompus par manque de moyens ne reprennent qu'en 1939 avec le soutien des Chantiers du Cardinal. Le plan de départ est simplifié : la haute nef aux murs élevés en brique, couverte d'un toit à deux pans en tuile est entourée de deux chapelles basses couvertes en terrasse. L'entrée est constituée d'un clocher porche, ajouré de verrières à croisillons en béton, et portant sur le tympan triangulaire une statue de sainte Thérèse. A l'intérieur, le déambulatoire formé par la structure de béton, est également délimité par des claustras en ciment d'inspiration orientale (en partie détruites). L'ensemble de l'église est orné de bas-reliefs en ciment peints réalisés par Jean Lambert-Rucki : chemin de croix à mi-hauteur des murs de la nef, Christ en majesté pour le chevet, ainsi que pour les chapelles latérales saint Joseph entouré des hommes au travail à Boulogne (ingénieur, ouvrier, terrassier et concepteur) et la Vierge au centre des femmes aux quatre âges de la vie (jeune mariée, blanchisseuse, mère avec son enfant, puis vieille femme priant). Ces reliefs comme le Christ en croix sculpté du même artiste montrent l'influence du primitivisme prenant comme source les arts roman, byzantin et africain. Jean Lambert-Rucki sculpte dans le même style les chapiteaux historiés de la crypte représentant des scènes tirées l'ancien et du nouveau Testament, des vies de saints et des figures plus contemporaines comme l'abbé Cardijn fondateur des JOC. La nef est percée en partie haute de grandes verrières en résille de plomb et béton réalisées par Auguste Labouret, complétées par des maîtres verriers de son atelier, André Pierre et Claude Blanchet. Les vitraux de la crypte sont en dalles de verre éclatés, procédé inventé en 1929, et représentent des symboles eucharistiques (calice, ciboire) et christiques (poisson, raisin).

Protection et label

Date de label

2011

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2020

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Préault Clémence

Typologie du dossier

Dossier individuel