Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineCité Paul-Langevin
Cité Paul-Langevin


Référence de la notice
ACR0000757
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Label Architecture contemporaine remarquable
Date de création de la notice
4 août 2020
Date de dernière modification de la notice
15 février 2022
Rédacteur de la notice
Préault Clémence
Désignation de l'édifice
Titre courant
Cité Paul-Langevin
Producteur
Label Architecture contemporaine remarquable
Dénomination de l'édifice
urbanisme et espaces aménagés ; secteur urbain ; secteur urbain concerté ; grand ensemble
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Île-de-France ; Seine-Saint-Denis (93) ; Saint-Denis ; avenue Jean-Moulin ; place Paul-Langevin ; rue Jacques-Woog ; allée du Professeur-Frühling
Adresse de l'édifice
Jean-Moulin (avenue) ; Paul-Langevin (place) ; Jacques-Woog (rue) ; Professeur-Frühling (allée de)
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Siècle de campagne secondaire de construction
20e siècle
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1946 ; 1962
Auteur de l'édifice
Description de l'édifice
Commentaire descriptif de l'édifice
La cité Paul-Langevin est le premier ensemble de logement social collectif mis en chantier par le Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme après la seconde guerre mondiale. Le projet est confié en 1946 à André Lurçat, nommé architecte et urbaniste en chef de Saint-Denis, qui s'entoure de plusieurs architectes d'opération (Alfred Bernard, Pierre Forestier, Gaston Martin, Paul Ohnenwald, Louis-Pierre Sézille, Marc et Léo Solotareff). Sur un terrain triangulaire à proximité du centre historique de la ville, il implante onze petites barres de cinq étages, disposées selon une trame orthogonale de manière groupée ou isolée. Certaines d'entre elles sont reliées par des portiques qui délimitent ainsi des espaces verts accueillant des jeux pour enfants. Les stationnements sont rejetés en périphérie, laissant l'espace entre les bâtiments entièrement piétonnier. André Lurçat met ainsi en oeuvre ses concepts "d'unité de quartier" et de "ville aérée" dans ce travail de composition urbaine. Les barres sont construites par l'entrepreneur Laîné en meulière et en brique pleine, enduites sur les refends et les pignons porteurs. Les façades sont constituées de panneaux en béton vibré préfabriqués par l'entreprise Maccario. Elles sont décorées de dessins représentant des végétaux et des animaux gravés dans le ciment au-dessus des entrées et de mosaïque de carrelage sur les soubassements. Les appartements de trois ou quatre pièces sont orientés de façon à ce qu'aucune pièce de vie ne se trouve au nord. La cité a été réhabilité en 1989 et les menuiseries en acier remplacées par de l'aluminium.
Date de l'enquête ou du récolement
2020
Statut juridique, intérêt, protection et label
Date de label
2008
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel

Référence de la notice
ACR0000757
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Label Architecture contemporaine remarquable
Date de création de la notice
4 août 2020
Date de dernière modification de la notice
15 février 2022
Rédacteur de la notice
Préault Clémence
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