Chapelle du Christ-Roi dite de Béthléem

Dénomination de l'édifice

Architecture religieuse ; édifice religieux ; édifice religieux chrétien ; église

Titre courant

Chapelle du Christ-Roi dite de Béthléem

Localisation

Martinique ; 97 ; Fort-de-France ; place Nardal

Adresse de l'édifice

Nardal (place)

Siècle de la campagne principale de construction

20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1960

Auteur de l'édifice

Description historique

Il s’agit d’une réalisation très en avance sur son temps qui préfigure, dès 1960, la future évolution post-moderne, confirmant par là même les qualités de premier plan de Lavigne. La chapelle Christ-Roi – nommée aussi Bethléem date de 1960 et a été inaugurée en 1962. Le quotidien La Paix publie le samedi 6 mai 1962, un article relatant son inauguration : « la chapelle du Christ-Roi, place Fénelon à Fort-de-France, inaugurée le dimanche des Rameaux par son excellence Mgr /'Évêque de la Martinique. Une réalisation de l’architecte Maurice de Lavigne Ste-Suzanne ».

Commentaire descriptif de l'édifice

La chapelle Bethléem date de 1960. Elle est 1'œuvre de Maurice de Lavigne Sainte Suzanne. Ce très beau bâtiment est malheureusement extrêmement desservi par un environnement chaotique. Le toit en pente et la façade bleu vif laisserait penser qu’il s’agit d’un bâtiment post-moderne. Mais à y regarder de plus près, tout ici relève d’une démarche moderniste. Les motifs réguliers sur la façade du boulevard à la palette de couleurs primaires, l’opposition non maniériste des matériaux entre façade et ce même mur en sont des marques sans ambiguïtés. Lorsqu’on entre à l’intérieur dans ce bâtiment – qui se révèle de grande dimension – le jeu des lumières est d’un registre parfaitement moderne. Le plan parallélépipédique couvert par une toiture en pente reçoit pour sa façade principale un revêtement bleu vif laisseraient penser qu’il s’agit d’un bâtiment postmoderne, mais, à y regarder de plus près tout ici relève d’une démarche moderniste. Les hublots profilés, ordonnés en trame sur le côté gauche, l’opposition sobre des matériaux de la façade, le volume amplement dégagé de la salle de prière, le jeu de lumière des vitraux aux couleurs primaires en sont des marques explicites. La chapelle Bethléem relève d’une architecture très en avance sur son temps et préfigure, dès 1960, la future évolution postmoderne.

Date de label

2015

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2020

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel