Architecture religieuse ; édifice religieux ; édifice religieux chrétien ; église
Église du Sacré-Cœur
Normandie ; Orne (61) ; Bagnoles de l'Orne Normandie ; 6 boulevard Albert-Christophle
Anciennement commune de : Bagnoles de l'Orne
Albert-Christophle (boulevard) 6
20e siècle
20e siècle
1938
Église paroissiale construite à partir de 1934 par l’architecte Olivier Michelin, à la demande de l’abbé Armand Bled et grâce aux dons des curistes pour remplacer l’ancienne chapelle dite des « Cent Marches ». Édifiée en 1897, celle-ci, devenue trop exigüe pour les besoins des fidèles de la station thermale, est détruite en 1933. Félix Pignard, architecte diocésain, avait préalablement déposé un projet qui ne fut pas réalisé.
Implantée sur une hauteur au cœur du quartier résidentiel situé entre les thermes et la station de chemin de fer, l’église, précédée par une esplanade, est accessible par des degrés de pierre. Combinant le style Art déco avec des influences de l’art mauresque, l’église, à ossature de béton armé, est de plan en croix latine avec une entrée sous un clocher-porche. Les élévations latérales sont scandées par des piliers de béton traités comme des contreforts et enduits. Entre ceux-ci les murs sont maçonnés en moellon. La tour-porche, peinte en blanc, se déploie en trois plans superposés : le portail à pignons à redents couronné d’une croix puis la tour carrée encadrée de piliers cruciformes terminés en ressauts et enfin le campanile à flèche polygonale surmonté d’une croix. La façade de ce corps de porche est percée de baies hautes en plein cintre, où est représenté dans leur armature centrale un palmier stylisé. La tour reçoit également une horloge monumentale encadrée d’un motif de rayons. À l’intérieur, la voûte d’ogive est supportée par des colonnes aux chapiteaux sculptés de boutons de rose, symboles de sainte Thérèse de Lisieux popularisés par Histoire d’une âme. Les vitraux des baies latérales, financés par les offrandes des paroissiens et des riches curistes, sont signés du maître verrier chartrain Charles Lorin. Ils évoquent l’eau, en référence à la source thermale (baptême de Clovis, la Samaritaine au puits de Jacob, l’eau changée en vin à Cana…). Le mobilier liturgique, en cuivre, provient d’une autre église.
2004
2020
Préault, Clémence ; Rendu, Jean-Baptiste
Dossier individuel