POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Église paroissiale Sainte-Thérèse de Lisieux, ou Sainte-Thérèse-des-Chapélies (cité des Chapélies)

Désignation

Dénomination de l'édifice

Architecture religieuse ; édifice religieux ; édifice religieux chrétien ; église

Titre courant

Église paroissiale Sainte-Thérèse de Lisieux, ou Sainte-Thérèse-des-Chapélies (cité des Chapélies)

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Corrèze (19) ; Brive-la-Gaillarde ; Cité Chapélies

Adresse de l'édifice

Chapélies (cité)

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1958 ; 1959

Auteur de l'édifice

Description historique

Situé à l’est de la ville de Brive-la-Gaillarde, le quartier des Chapélies, le long de la route d’Argentat, se développe à la fin des années 1950 dans un contexte de croissance démographique et industrielle de la sous-préfecture de la Corrèze. L’ancien faubourg reposant sur un terrain marécageux et peu exploitable était jusqu'alors resté longtemps délaissé. La mise en œuvre au début des Trente Glorieuses d'une cité constituée de maisons pavillonnaires et d’habitations collectives intègre la réalisation d’un programme scolaire et d’un ensemble cultuel. Ce dernier volet, comprenant une église et un presbytère, est confié à Georges Jean, architecte localement connu pour ses villas. L’ensemble est construit sur un terrain situé le long de l’avenue Georges-Pompidou, entre la rue Descartes et l’impasse Sainte-Thérèse, inséré dans un tissu pavillonnaire dense.

Description

Commentaire descriptif de l'édifice

Le bâtiment repose sur un système de pieux en béton Franki, ce type de fondations étant rendu nécessaire pour assurer la stabilité des murs dans le sol instable. L’église se compose de trois volumes quadrangulaires accolés formant la nef, et se terminant par un dernier volume en trapèze abritant le chœur. Elle est reliée par un passage fermé au presbytère et, par un portique formé de poteaux en béton, à un clocher édifié hors-œuvre. La flèche de celui-ci est doublée par une structure ajourée en espalier, construite en béton gris, qui supporte quatre clochers. Le granit rose de Palazinges sert de matériau de gros-œuvre pour le vaisseau central de la nef et pour le clocher : la massivité de l'aspect extérieur de l'église est par ailleurs renforcée par la minceur et le faible nombre des percements. L'aménagement intérieur de l'édifice se caractérise par son dépouillement formel et la géométrisation de ses volumes, la voûte étant formée de caissons alvéolaires en béton armé laissé brut de décoffrage. Le décor est d'une grande sobriété, étant seulement constitué par la croix et les vitraux colorés aux motifs floraux situés sur la façade principale.

Protection et label

Intérêt oeuvre

La conception de l’église des Chapélies est représentative du renouveau de l’architecture religieuse au milieu du XXe siècle, et plus largement des changements de paradigmes de la modernité, où la simplicité, l'économie et la facilité d'entretien sont favorisées. Modeste dans ses matériaux et dans ses ornements mais contemporaine par son langage, l'œuvre de Georges Jean offre une salle de culte dont le plan carré facilite les réunions populaires autour de la prière commune, rejetant tant le décorum que les références historicistes.

Date de label

2002

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2021

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

La Manufacture du Patrimoine

Typologie du dossier

Dossier individuel

vue générale des façades
vue générale des façades
© Ministère de la Culture (France), Direction des Affaires Culturelles de Nouvelle-Aquitaine – Tous droits réservés
Voir la notice image