POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Bains-douches

Désignation

Dénomination de l'édifice

Architecture de culture recherche sport ou loisir ; édifice et aménagement de culture recherche sport ou loisir ; établissement de bains ; bains publics

Titre courant

Bains-douches

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Creuse (23) ; Chénérailles ; 32 route de Gouzon

Adresse de l'édifice

Gouzon (route de) 32

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1959

Description historique

La décision de réaliser des bains-douches municipaux à Chénerailles, village d'un millier d'habitants au centre du département de la Creuse, est prise en 1956, la commune souhaitant profiter de travaux d'adduction d'eau pour améliorer son équipement sanitaire jusqu'alors défaillant. Cette date paraît relativement tardive au regard des programmes comparables qui sont majoritairement réalisés sous la Troisième République. L'emplacement choisi est central, se situant au croisement des routes menant à Montluçon, Aubusson et Guéret : les bains-douches y remplacent une ancienne halle devenue vétuste. Terminé en 1959, l'équipement ne fonctionne que jusqu'à la fin de l'année 1983, étant rendu obsolète par la généralisation des salles de bains. Il a depuis été transformé en syndicat d'initiative.

Description

Commentaire descriptif de l'édifice

Le bâtiment présente un plan quadrangulaire dégagé sur trois côtés, seul celui orienté au nord s'appuyant sur un bâtiment mitoyen. Très simple, la disposition intérieure comprenait une laverie et une salle d'attente équipée d'un guichet donnant accès à l'espace destiné aux ablutions : sept cabines de douches et deux bains étaient proposés au public. La chaufferie, destinée tant à l'eau qu'à l'air ambiant, était installée au sous-sol. Quoique modeste par ses dimensions, le bâtiment jouit d'un aspect soigné, rendu nécessaire par sa position en cœur de village. L'architecte clermontois Louis Galland en dresse les plans qui correspondent au style des années 1950, notamment par l'emploi de façades courbes et d'un toit-terrasse qui distinguent les bains-douches dans un environnement de constructions plus anciennes. Les élévations mêlent différents coloris et matériaux : le soubassement en béton est recouvert d'un mortier de ciment rouge, et surmonté de moellons de granit taillés et équarris, caractéristiques du pays. Une corniche imposante coiffe l'édifice : son bandeau intègre des baies closes par des pavés de verre dont le module est identique à celui de l'appareil de granit des façades. Le même matériau – alors synonyme de modernité et de propreté – encadre la porte d'entrée munie d'une grille en fer forgé.

Protection et label

Intérêt oeuvre

S'il est de dimensions modestes, le bâtiment des bains-douches de Chénerailles propose un exemple rare et tardif de ce type de programme en milieu rural. Il est à ce titre tout à fait intéressant au sein du corpus de bains-douches du XXe siècle conservés en France. Sa composition architecturale symétrique, la structuration de la séquence de sa porte d'entrée, l'expression de son procédé constructif et la variété de couleurs et de matières lui confèrent sa singularité. Cette identité architecturale affirmée, liée à sa position à un carrefour, a probablement joué en sa faveur dans sa reconversion et sa sauvegarde.

Date de label

2013

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2021

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

La Manufacture du Patrimoine

Typologie du dossier

Dossier individuel

1/2
façade sur rue
façade sur rue
© Ministère de la Culture (France), Direction des Affaires Culturelles de Nouvelle-Aquitaine – Tous droits réservés
Voir la notice image
façades sur rue
façades sur rue
© Ministère de la Culture (France), Direction des Affaires Culturelles de Nouvelle-Aquitaine – Tous droits réservés
Voir la notice image