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Plateforme ouverte du patrimoine

Rotonde du centre médical A. Leune, à usage de salle à manger du sanatorium

Désignation

Dénomination de l'édifice

Architecture hospitalière d'assistance ou de protection sociale ; édifice hospitalier d'assistance ou de protection sociale ; édifice hospitalier ; hôpital

Titre courant

Rotonde du centre médical A. Leune, à usage de salle à manger du sanatorium

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Creuse (23) ; Sainte-Feyre ; route des Bains

Adresse de l'édifice

Bains (route des)

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1953

Auteur de l'édifice

Description historique

L'importance croissante prise par les questions de santé publique a conduit les gouvernements successifs de la Troisième République à mettre en œuvre des politiques hygiénistes encourageant la construction de sanatorium dans le cadre de la lutte contre la tuberculose. Fondée en 1901, l'Union nationale entreprend à partir de 1904 l'édification d'un vaste centre thérapeutique sur la commune de Sainte-Feyre, non loin de Guéret. Situé à 490 m. d'altitude, le terrain orienté au sud jouit d'un environnement sain, exempt d'activités industrielles : comptant 102 chambres, l'établissement construit sur les plans de l'architecte parisien Marnez jouit rapidement d'une grande notoriété.

Description

Commentaire descriptif de l'édifice

Ayant pris le nom d'Alfred-Leune, le sanatorium est exploité, après-guerre, par la MGEN (Mutuelle générale de l'Éducation nationale), qui charge son architecte Marcel Astorg de réaliser différentes campagnes de travaux entre 1947 et 1953. La plus marquante consiste en l'extension en encorbellement du bâtiment central pour permettre l'agrandissement de la salle à manger, devenue trop exiguë. La construction d'origine forme une barre longue de plus d'une centaine de mètres et développée sur quatre niveaux ; le volume adjoint par Marcel Astorg surplombe l'entrée principale qui formait jusqu'alors une légère saillie. Rompant avec la trame rigide caractéristique de l'architecture hospitalière du début du siècle, l'extension conserve cependant un ordre vertical formé par les nervures des bandeaux en béton qui séparent des baies hautes et étroites ouvrant sur le grand paysage. La modénature subtile présente un bandeau d'attique étagé en retraits successifs dénués d'ornements. Les façades latérales de l'extension sont laissées pleines à l'exception de panneaux de briques de verre développés sur deux niveaux, créant une transition visuelle avec le bâtiment existant. La jonction structurelle à ce dernier est réalisée par des poutres-tirants en béton armé, Marcel Astorg faisant également appel à une ossature métallique pour une partie de la façade.

Protection et label

Intérêt oeuvre

La conception rationnelle et économique de l'extension du sanatorium de Sainte-Feyre est conforme à la tendance générale de l'architecture de l'après-guerre, propice à l'expression de la structure et à la recherche de formes simples et épurées. Rigoureusement symétrique, la composition de Marcel Astorg respecte l'œuvre de son prédécesseur tout en refusant tout pastiche : les différentes époques de construction comme la césure fonctionnelle sont parfaitement lisibles.

Date de label

2013

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2021

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

La Manufacture du Patrimoine

Typologie du dossier

Dossier individuel