Cité universitaire de Budos

Désignation

Dénomination de l'édifice

Architecture scolaire ; ensemble scolaire ; campus universitaire

Titre courant

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Gironde (33) ; Bordeaux ; 17 rue Budos

Adresse de l'édifice

Budos (rue) 17

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1930 ; 1934

Auteur de l'édifice

D’Welles Jacques (architecte)

Description historique

Le terrain de l'ancien réservoir d'eau de la rue Budos fut donné par la mairie de Bordeaux à l'Université de Bordeaux qui profita de la loi Loucheur pour faire financer la construction par l'office public d'habitations à bon marché.

Description

Commentaire descriptif de l'édifice

Jacques d'Welles conçut une cité composée de huit pavillons ordonnés en symétrie. Une cours d'entrée, isolée de la rue par une grille en fer forgé, est encadrée par le pavillon de la conciergerie et, en face, celui de la direction. Elle est fermée par le grand foyer comprenant les cuisines, une salle de gymnastique, le restaurant, une salle de réunion et de spectacle et des salons de lecture, correpondance et musique. Les pavillons des 274 chambres sont distribués autour d'un grand axe central occupé par un parterre et un tennis. Les pavillons sont à ossature métallique, associée à la brique et au béton.

Protection et label

Intérêt de l'édifice

Témoignage de la vitalité architecturale de Bordeaux dans les années 1930, la cité universitaire de Budos a la particularité de ne pas avoir changé de fonction depuis sa construction. Si elle a connu des phases de réhabilitation pour s’adapter à l’évolution du confort moderne, elle n’a pas été radicalement transformée et ses élévations demeurent telles qu’elles ont été dessinées par Jacques d’Welles. En effet, les chambres, suffisamment vastes, bien éclairées, desservies par des couloirs revêtus de linoleum pour étouffer les bruits, ont été conçues suivant les conceptions hygiénistes de l’époque, et correspondent toujours aux standards actuels, montrant la modernité de leur architecte. Cette modernité, également celle du matériau, se combine à l’usage traditionnel de la brique et de la pierre sur des bâtiments en U, évoquant l’architecture castrale de l’époque de Louis XIII. Il offre un quadrillage strict aux élévations, montrant l’influence du style Art déco qui se développait alors dans la ville.