Architecture hospitalière d'assistance ou de protection sociale ; édifice hospitalier d'assistance ou de protection sociale ; édifice d'assistance ou de protection sociale ; centre social
Institut régional du Travail social
Nouvelle-Aquitaine ; Gironde (33) ; Talence ; 9 avenue François-Rabelais
François-Rabelais (avenue) 9
BM 153
20e siècle
20e siècle
1971 ; 1973
Ce projet fut lauréat d'un concours organisé en 1971, par la Caisse d'Allocations Familiales de la Gironde, et le Ministère de la Santé Publique. Le programme comportait : une administration générale avec salle du Conseil des Professeurs, des salles de cours théoriques, avec bureaux des professeurs à proximité, des ateliers de travaux pratiques (mécanique, poterie, peinture, cuisine), un centre audiovisuel (salle de conférence, auditorium, salle d'expression corporelle, bibliothèque), un foyer des élèves avec restaurant et cuisine. Tous les éléments essentiels de la partie circulaire et de l'administration ont été préfabriqués en usine, et montés sur le chantier.
L’architecture d’Emond Lay révèle une science du plan et de l’inscription dans le site, une intelligence des matériaux, une recherche de la qualité de la lumière. Les formes arrondies, libérées de l’orthogonalité moderniste, traduisent des espaces intérieurs variés et fluides, qui s’ouvrent sur des bassins, un parc et des arbres. Un long bâtiment horizontal et courbe s’organisant autour d’une rue centrale de deux niveaux regroupe les locaux d’enseignement. Chaque espace prend alors sa place dans la forme qui lui convient le long d’un parcours dont l’éclairage zénithal ne masque pas les accidents et met en valeur les effets plastiques des renflements et décrochements. Aux extrémités deux excroissances : à l’une de ses extrémités, se trouve le centre d’audiovisuel, à l’autre, dans un volume pyramidal, le foyer des élèves, l’administration étant regroupé dans une aile placée près de l’entrée principale, à l’angle des deux rues qui bordent le terrain. À l’extérieur, Edmond Lay joue avec les matériaux, le béton brut, les cailloux, les blocs de pierre, qui rappellent l’association avec la nature. La peau rugueuse de l’IRTS est alors autant un choix éthique qu’esthétique.
L'architecture d'Emond Lay révèle une science du plan et de l'inscription dans le site, une intelligence des matériaux, une recherche de la qualité de la lumière. Les formes arrondies, libérées de l'orthogonalité moderniste, traduisent des espaces intérieurs variés et fluides, qui s'ouvrent sur des bassins, un parc et des arbres.
2015
2021
Dossier individuel