Architecture scolaire ; édifice scolaire ; édifice d'enseignement supérieur ; université
Faculté de droit
Nouvelle-Aquitaine ; Haute-Vienne (87) ; Limoges ; rue Imbert
Imbert (rue)
20e siècle
20e siècle
1998
En 1996, l’architecte italien Massimiliano Fuksas propose un projet original pour aménager l’ancien hôtel particulier Martin de La Bastide (début du XVIIIe siècle) et offrir les extensions nécessaires au bon fonctionnement de l’un des sites de la faculté de droit de Limoges. L’équipement est mis en service en 1998.
La façade, composée d’une simple paroi de verre agencée par juxtaposition de rectangles, laisse apercevoir la structure de l’édifice (piliers de béton, cloisons internes, etc.). Elle se veut totalement transparente. L’architecture mise en place crée deux perceptions d’un même édifice : résolument ancien sur son ancienne façade principale (sur rue), résolument moderne sur la nouvelle façade principale (sur rue piétonne). La toiture reflète cet ordonnancement : en ardoise pour la partie ancienne et mixte, et métallique pour la partie moderne sur l’arrière. L’architecte donne ici un exemple de réutilisation d’un édifice ancien pour un autre usage que celui auquel il était destiné. Il n’hésite cependant pas à s’éloigner de l’architecture conventionnelle et à utiliser des matériaux high-tech destinés à l’architecture industrielle. Sa construction ne respecte ni les règles de la géométrie, ni les traditionnelles lois de la proportion. L’architecture joue sur une forte différenciation des volumes et des matériaux et sur les rapports entre extérieurs et intérieurs. Elle n’est pas, non plus, monumentale ou « belle ». La fonctionnalité prime. L’architecte adapte son architecture aux besoins (ex-croissances pour les amphithéâtres) et souligne par les formes créées les fonctions internes. De même, toujours dans un souci très fonctionnel, il utilise des matériaux bon marché.
"L’intervention de l’architecte a su à la fois préserver la façade principale et les volumes de l’ancien hôtel, restructurer l’intérieur, créer une extension, visible dans la forme ovoïde des amphithéâtres qui forment deux excroissances sphériques sur la façade en verre et aluminium, sans perturber pour autant l’urbanisme du quartier. "
2002
2021
Dossier individuel