POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Maison du docteur Périgord

Désignation

Dénomination de l'édifice

Architecture domestique ; édifice domestique ; demeure ; maison

Titre courant

Maison du docteur Périgord

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Haute-Vienne (87) ; Limoges ; 31 avenue de la Libération

Adresse de l'édifice

Libération (avenue de) 31

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1934 ; 1935

Description historique

L’hôtel particulier sis 31 avenue de la Libération à Limoges a été construit pour un médecin, Pierre-Eloi Périgord, en 1934-1935 par les frères Perret, architectes à Paris. En 1934, il achète un terrain avenue du Champ de Juillet, aujourd’hui avenue de la Libération, pour faire construire une maison incluant son cabinet de travail au rez-de-chausée. Il s’adresse dans un premier temps à l’architecte décorateur limougeaud Pierre Chabrol qui réalise un avant-projet. C’est pourtant à Auguste Perret, de l’entreprise Perret frères, qu’il commande la construction de son hôtel particulier. En effet, son épouse, née Thérèse Baillas, a travaillé rue Raynouard à Paris où se trouve le siège de l’agence des architectes, avec lesquels elle entretient des relations amicales. Le chantier est terminé en 1935. Le docteur Périgord est déporté en 1943 et la maison occupée par la milice. Il meurt à Paris en 1960.

Description

Commentaire descriptif de l'édifice

Situé dans le centre-ville de Limoges, l’hôtel particulier du docteur Périgord de plan carré est construit en béton, les pignons et chaînes d’angle sont en maçonnerie. Mitoyen des deux côtés, il comporte trois niveaux d’élévation sur un niveau de cave que l’on perçoit grâce à la présence de trois soupiraux rectangulaires. Il est couvert d’un toit-terrasse. La façade sur rue est animée horizontalement par de simples bandeaux qui soulignent chaque niveau, le dernier étant surmonté d’un entablement à denticules. Elle est percée de six travées de baies rectangulaires soulignées d’un chambranle saillant et de hauteurs différentes selon les niveaux. Celles du premier étage sont de hautes portes-fenêtres ornées de sobres garde-corps en ferronnerie. Les deux travées de gauche sont réunies en une seule porte-fenêtre, formant logette, couverte d’une corniche droite for-tement saillante surmontée d’une boule. L’entrée se fait à gauche par une porte cochère. L’ordonnancement de la façade rappelle l’architecture classique et les principes architecturaux chers à Auguste Perret. L’arrière de la maison s’ouvre sur un petit jardin clos.

Protection et label

Date de label

2002

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2021

Typologie du dossier

Dossier individuel

façade sur rue
façade sur rue
© Ministère de la Culture (France), Direction des Affaires Culturelles de Nouvelle-Aquitaine – Tous droits réservés
Voir la notice image