Architecture domestique ; édifice domestique ; demeure ; maison
Atelier de l’artiste Bausil dit La Maison Rouge
Occitanie ; Pyrénées-Orientales (66) ; Perpignan ; 41 rue François-Rabelais
François-Rabelais (rue) 41
20e siècle
20e siècle
1925
L'atelier du peintre Louis Bausil prolonge et couronne une tour des remparts médiévaux qui surplombent le quartier des " Remparts Nord " alors que, rue Rabelais, les volumes cubiques s'agencent du côté de l'entrée, sur la cour antérieure. La demeure marque une évolution dans l'œuvre de Castan, d'abord influencé par l'Art nouveau et le régionalisme, dont témoigne sa première réalisation perpignanaise de 1912, l'immeuble Dabat, 2 rue d'Iéna. Il opte plus tard pour un style moderne, qu'il défend en 1934 dans les colonnes de la revue Lo Mestre d'Obres, répondant à Edouard Mas-Chancel, le régionaliste militant, en soulignant la continuité dans l'économie des matériaux entre le béton armé et la pierre, le marbre ou la brique, et en rappelant également les avatars du XIXe siècle, " une époque déplorable de mauvais goût et de pastiche déconcertant ". Il met en valeur l'idée de beauté " qui se révèle par sa fonction, la pureté de la ligne et la sobriété de la couleur " ; la voiture et le transatlantique servent ici de modèles. Castan évoque également la variété des références les plus significatives : Auguste Perret et son théâtre des Champs-Elysées, Louis-Hippolyte Boileau, Robert Mallet-Stevens, Le Corbusier En 1925, au moment où les architectes perpignanais mêlent encore le style Beaux-Arts aux influences de l'Art nouveau, l'atelier du peintre Louis Bausil prend les allures d'un manifeste architectural remarquable, associant l'histoire et la modernité.
2014
Propriété privée
2020
Lochard Thierry ; François Michèle
Dossier individuel