Architecture religieuse ; édifice religieux ; édifice religieux chrétien ; église
Église Notre-Dame-d'Espérance
Occitanie ; Tarn (81) ; Castres ; 1 boulevard Général Giraud
Général Giraud (boulevard) 1
20e siècle
20e siècle
1959
L’église Notre-Dame-d'Espérance est créée au sein du nouveau quartier de Roulandou-Lameilhé, à l’est du centre ancien de Castres. L’architecte urbaniste Henri Brunerie, chargé de la conception du quartier, fait appel à son ami Gérard Sacquin (1924-1982) pour le projet de l’église. Une grande liberté est donnée à l’architecte qui choisit d’inverser l’orientation du chevet, afin que la porte principale de l’église ouvre en direction des nouvelles habitations du quartier et non vers le champ de manœuvres situé à l’ouest. Il souhaite également que l’église symbolise la « tente d’Abraham », prophète commun aux trois grandes religions monothéistes, et crée une sorte de « campement » en en adjoignant à la grande « tente » un module identique, mais plus petit, pour la chapelle de semaine. Sacquin, qui travaillait au même moment à la construction de l’église Notre-Dame du Breuil à Albi, ne sera pas très présent sur le chantier, suivi pour l’essentiel par son associé J. Salvan. Le lien et l’accès aux deux édifices placés tête-bêche – église et chapelle de semaine – se fait par un porche couvert par un prolongement du pan de la toiture en tuile canal de la grande nef. Ce pan de toiture abrite en outre un module carré, inséré entre les deux édifices, se composant d’un sous-sol, d’un rez-de-chaussée et d’un étage. Il est occupé par les sacristies et les locaux techniques. Un vaste espace, à usage de parking, se développe à l’est des deux édifices. Il est fermé au nord par une galerie couverte qui relie les lieux de culte à une aile basse bordant le parking au nord ; elle abrite les salles de catéchisme et les logements de desservants. Les élévations sont réalisées en briques enduites à extérieur et simplement recouvertes d’un blanc de chaux à l’intérieur ; l’alternance des lits de pose produit un effet décoratif. La vaste nef de l’église, terminée par une abside semi-circulaire, est couverte d’une voûte de bois à deux pans s’appuyant à intervalles réguliers sur des triangles de support qui scandent le bandeau continu de vitraux placé en partie haute. Une tribune portée par des poteaux métalliques se développe sur toute la largeur de l’édifice ; côté sud, elle est entaillée pour réserver un puits de jour au-dessus du baptistère, éclairé par une surface vitrée sur toute la hauteur de la nef. L’ensemble du mobilier liturgique, contemporain de la construction, a été conservé.
2005
Propriété privée
2020
Aubaret Claire
Dossier individuel