Architecture militaire ; ouvrage militaire ; ouvrage fortifié ; casemate
Blockhaus de la Pointe Saint-Gildas
Pays de la Loire ; Loire-Atlantique (44) ; Préfailles
20e siècle
20e siècle
1942
Elément des batteries d’artillerie côtière principales, la batterie de la pointe de Saint Gildas (1942) se situe légèrement à l’ouest des canons de 240 de la batterie de Préfailles, sur la pointe de Saint Gildas. Elle se compose de casemates de type 671 pour canons de 75 mm, de canons de DCA, de projecteurs, de tobrouks… Les canons de 75 (d’origine française : ce sont quatre exemplaires du fameux canon français modèle 1897 qui servit durant le premier conflit mondial. Ils avaient une portée d’environ une dizaine de kilomètres, ce qui les rendait efficaces sur une zone englobant la pointe de Chemoulin au sud de Saint-Nazaire et le nord de l’île de Noirmoutier. L’état major allemand décida l’implantation de cette batterie au lieu et place d’un système de défense français préexistant en 1939-1940. Un sémaphore y avait été érigé par l’armée française. Il fut détruit par les allemands pendant l’occupation.
Blockhaus présents sur le site : Un M 162 = Poste d’observation d’artillerie et de direction de tir Quatre H 671 = Casemate pour canon sur affût avec angle de tir. de 120°, sans locaux annexes (Hauteur : 5,1 m, Largeur : 10 m, Profondeur : 9,6 m, Surface : 300m2, Poids total : 17 tonnes, 7 L’un d’eux porte encore deux instructions de tir : « 1 Kampfsatz : 7 Schuss in 1 Min ». soit : Une cadence : 7 coups en 1 Minute « Sperrfeuer : 15 Schuss in 20 Min ». soit : Tir de barrage : 15 coups en 20 minutes (Le tir de barrage se fait à une cadence plus lente parce que le canonnier vise avec plus de précision la ou les cibles. Le 7 coups en 1 minute est une riposte rapide à une attaque) Un H 667 = Petite casemate pour KwK (kampfwagenkanone de 50 mm) (sous bassement de l’école de voile) Présence d’un ancien socle radar (Cuve pour radar Würzburg Riese)
2009
2020
Dossier individuel